Le viellard
Les besoins nutritionnels des personnes âgées sont difficiles à fixer car les différences d’âges et d’activités physiques compliquent l’établissement des « apports conseillés ».
Besoins énergétiques
Répétons-le encore, il s’agit d’ordres de grandeurs valables à l’échelle de groupes ; il serait particulièrement inadéquat d’essayer de changer de vieilles habitudes alimentaires chez quelqu’un qui s’en porte bien.
Besoins protéiques
Les apports protéiques doivent être maintenus à un taux suffisant tant que l’élimination rénale reste elle-même suffisante (des augmentations discrètes d’urée et/ou de créatinine plasmatiques ne doivent pas être sanctionnées par une diminution de l’apport). La ration protéique doit se situer entre 1 g et J ,25 g par kilo de poids et par jour, dont au moins 50 % en protéines animales de haute valeur biologique contenant en particulier de la lysine et de la méthionine, dont les besoins augmentent avec l’âge.
Autres besoins
Les besoins hydriques sont de 1,5 à 2 litres par jour, afin d’assurer une diurèse abondante.
Il est assez généralement admis que les besoins en calcium et en fer sont plus élevés que chez l’adulte, ainsi que les besoins en vitamine A, B et D.
Besoins comparatifs chez le vieillard et l’adulte (par 24 heures)
Il est à peu près prouvé qu’il apparaît chez les vieillards un besoin en viande (qui n’existe pas chez l’homme jeune). En effet, la synthèse de l’acide arachidonique à partir de l’acide linoléique semble diminuer avec l’âge.