Le transport d'un blessé
Le matelas-coquille
Parmi les nombreux types de brancards utilisés par les sauveteurs, l’un d’eux est assez étonnant : c’est le matelas-coquille de Lœb- Haederle, pour les blessés polytraumatisés (accidentés de la route), et ceux chez qui est suspectée une fracture de la colonne vertébrale. L’enveloppe de ce matelas est perméable aux rayons X : elle permet de faire des radiographies sans déplacer le blessé. Le matelas-coquille se gonfle avec un appareil de dépression que possèdent les sauveteurs professionnels, et se moule aux formes du corps du blessé. Selon les circonstances, les secouristes utilisent d’autres brancards, adaptés à leur mission : brancard- traîneau en montagne, brancard pour spéléologues, pour hélicoptères, brancard de transbordement de victimes en mer ou brancard de Neil Robertson : il permet de soulever des blessés en position debout à travers des passages très étroits, autant en montagne (crevasses) que sous la terre (grottes).
En cas de danger de mort imminente
En revanche, il se peut qu’au cours d’une circonstance catastrophique, vous deviez relever quelqu’un qui gît inanimé et le transporter pour l’éloigner d’un danger de mort imminent. S’il s’agit d’un blessé léger (sans lésion interne ni fracture), s’il a perdu conscience par suite d’une intoxication, s’il y a risque d’éboulement, de danger d’explosion ou d’incendie, vous pouvez utiliser les méthodes suivantes.
• La méthode du pompier est utilisée quand le sauveteur a besoin de conserver l’une de ses mains libre pour agir. Face au blessé inconscient, il le bascule sur son épaule et le hisse, il se saisit du poignet du blessé qu’il serre dans une main, son avant-bras maintenant les jambes. Ce transport ne vaut que pour un blessé pas trop lourd : enfant ou adulte de poids léger. Les autres méthodes de portage ne s’appliquent qu’aux blessés conscients.
• Dans le port à bras, le sauveteur soulève le blessé et passe un bras autour des reins, l’autre bras sous les cuisses du blessé. Celui-ci prend le sauveteur par le cou.
• Avec le port à dos, il n’est pas possible de ramasser un blessé, il doit être conscient et debout. Le sauveteur tourne le dos, au blessé qui lui entoure le cou. Le sauveteur le soulève en lui soutenant les jambes : il passe ses avant-bras sous les cuisses du blessé.
Mordu par une vipère
Les serpents venimeux, essentiellement les vipères, donnent des plaies qui s’accompagnent de gonflement important. Leur venin peut donner des réactions générales particulièrement graves si elles ne sont pas traitées rapidement.L’évacuation d’une personne mordue par une vipère vers l’hôpital le plus proche s’impose. Le blessé ne devant pas faire d’effort, vous pouvez le soutenir avec la méthode de la béquille humaine. Cette méthode est valable dans tous les cas où un blessé marche avec difficulté. Pour ce faire, vous passez autour de votre cou le bras du blessé tout en tenant sa main, et posez votre autre main libre sur sa hanche. Si vous êtes deux sauveteurs, et toujours en cas de danger de mort imminent, vous pouvez faire un siège à deux mains. Les deux porteurs s’accroupissent en se faisant face, chacun passe un de ses bras derrière le dos du blessé, et l’autre bras sous le milieu de ses cuisses, en se serrant mutuellement le poignet. Si le blessé est conscient et peut poser de lui-même ses bras autour des épaules de ses sauveteurs, ceux-ci lui constituent un siège à quatre mains sur lequel il pourra s’asseoir
Une réponse pour "Le transport d'un blessé"
esque la civire valable pour relvage est trasporte la victime fracture en collonne vertibrale