Le traitement de l'ostéoporose masculine
La définition de l’ostéoporose actuellement proposée chez les femmes ne peut être appliquée chez l’homme, mais il faut rappeler qu’un tiers des fractures du col du fémur surviennent chez l’homme et que les déformations vertébrales sont seulement deux fois moins fréquentes que chez les femmes .
Lorsqu’une étiologie est clairement établie comme c’est le cas chez environ 60 % des patients, le traitement repose alors sur des mesures thérapeutiques spécifiques des étiologies identifiées :
hormonothérapie substitutive par testosterone (avec surveillance prostatique très attentive) en cas d’hypogonadisme ;
– suppression des facteurs toxiques (alcool et tabac) ; correction par les thiazidiques d’une hypercalciurie.
En cas d’ostéoporose masculine dite idiopathique, des progrès ihérapeutiques ont été accomplis puisque un essai récent effectué pendant 2 ans chez 241 hommes ostéoporotiques a montré que
L’alendronate (10 mg/jour) réduisait l’incidence des fractures vertébrales et induisait un gain moyen de la densité minérale osseuse lombairé de 7 % et de celle du col fémoral de 2,5 %. La perte de mille a été moindre dans le groupe recevant l’alendronate comparativement au groupe placebo. Le traitement de l’ostéoporose masculine par Palendronate a été approuvé et donne lieu à remboursement .