Le risque d'être déçue
Le risque d’être déçue
En revanche, « à cet âge », les femmes adeptes de la médecine et de la chirurgie esthétiques invoquent souvent les péripéties de leur vie privée et leur crainte de ne plus être aimées de l’homme qu’elles ont dans leur vie, ou de ne pas séduire l’inconnu qu’elles voudraient avoir une chance de rencontrer.
Sur ce dernier point, je crains qu’elles ne soient déçues ! Un lifting, aussi réussi soit-il, a très peu de chances de retenir un homme qui a décidé de s’en aller. Et jamais un front lisse ou des seins resculptés en forme de pommes ne remplaceront un visage et un corps vraiment jeunes dans les bras d’un amateur de chair fraîche.
Au cours de mon enquête, je n’ai entendu que des récits de déceptions à ce sujet. Et j’ai souvent éprouvé de l’angoisse en entendant ces femmes qui ont souffert dans leur chair et sont passées plusieurs Ibis sur le billard pour tenter de reconquérir l’amour d’un homme, et qui ont très vite constaté que leur nouvelle apparence ne modifiait en rien ni leurs relalions avec leur partenaire ni leurs chances de refaire leur vie après une séparation. Quand elles traversent tics orages conjugaux ou sentimentaux, même si elles se sentent, ou se croient, plus «jeunes » grâce à la seringue ou au bistouri, le regard de l’autre ne change guère pour autant ! Trois rides effacées grâce à des piqûres de Botox, trois kilos de graisse aspirés grâce à une liposuccion ne suffisent pas à raviver les braises d’un amour ou d’un désir qui s’éteint. En cherchant à effacer les marques du temps, on ne change pas le fond des choses, seulement la surface !
J’en suis d’ailleurs arrivée à la conclusion que la seule bonne motivation pour faire appel à la seringue ou au bistouri, c’est d’en avoir envie pour soi-même… et non pour séduire quelqu’un d’autre ou lui faire plaisir.
Vidéo: Le risque d’être déçue
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