Le parfait cuisinier :
Imaginons que vous achetiez un magnifique pull marin, doux et chaud et que, de retour chez vous, vous le découpiez en lambeaux avec une paire de ciseaux bien affûtée. Vous ne voyez pas l’intérêt ?
C’est pourtant exactement ce qui se produit lorsque votre mode de préparation et/ou de cuisson annule tous les bienfaits des légumes tout frais revenus du marché.
Marchés : le savoir frais
Dans l’idéal, vous vous approvisionnez minimum 3 fois par semaine dans un marché regorgeant de produits frais et appétissants, où l’embarras du choix ne vous laisse pas perplexe car vous débordez d’imagination pour accommoder au mieux les légumes les plus originaux dans des féeries culinaires qui peuvent vous occuper des heures durant. Dans la vraie vie, c’est autre chose : vous êtes jusqu’à 62 % à acheter vos fruits et légumes en supermarché (contre à peine 30 % au marché), vous courez du matin au soir, entre les enfants, le travail, les amis, la gym, les sorties, et, parfois, une certaine flemme légitime peut s’abattre sur vos frêles épaules. Il n’y a pas de quoi se priver de fruits et légumes au contraire : avec toutes vos activités, vous avez bien besoin de vitamines ! L’idée c’est de s’organiser un minimum pour aller faire ses courses au moins une fois par semaine, d’acheter des légumes à différents stades de maturité et de commencer par manger les plus fragiles. Par exemple, les champignons et la salade ne se conservent qu’un jour ou deux au frigo, les poivrons huit jours, les tomates encore plus longtemps, sans parler des pommes de terre. Vous pouvez aussi recourir aux surgelés nature, quasiment irréprochables et, avouons le, d’un mode d’emploi simplissime. Mais les produits frais sont toujours préférables, à condition de les conserver correctement et de les consommer sans tarder.
Un bon cuisinier travaille avec de bons outils:
Dans votre cuisine propre et rangée, voici ce qu’on doit trouver à portée de main ou d’œil:
• Un plan de travail ou au moins une grande planche (en plastique plutôt qu’en bois).
• Un couteau économe. D’une manière générale il est conseillé de conserver la peau des légumes au moins pour la cuisson et, dans bien des cas, vous pouvez la manger. Mais certains végétaux réclament l’épluchage.
• Une brosse pour nettoyer les légumes qui ne sont pas passés à « l’économe ». Les primeurs ou les champignons par exemple. Ou les légumes bio (carottes…) qu’il n’est pas nécessaire d’éplucher.
• Plusieurs couteaux fins et bien affûtés.
• Une fourchette, pour extraire facilement le jus de citron sans s’embarquer dans des galères de presse-agrumes.
• Un presseail. C’est INDISPENSABLE.
• Un cuit-vapeur. C’est aussi INDISPENSABLE. Hypersimple à utiliser, hyperrapide pour cuire, hyperfacile à nettoyer. On peut accélérer encore les choses en taillant certains légumes volumineux en rondelles (grosses pommes de terre ou carottes épaisses). Cet appareil magique préserve même les couleurs et le croquant des aliments les plus délicats. En plus, on peut préparer en même temps des légumes et des fruits sans risque de mélanger les goûts. Il n’y a pas plus pratique.
• Des casseroles et poêles de qualité, à fond épais. C’est beaucoup plus important qu’on ne le croit, car moins les aliments sont proches de la source de chaleur (flamme ou halogène), mieux ça vaut. La poêle est recommandée pour les légumes qui rendent de l’eau (champignons, courgettes).
• Des épices, du sel de qualité (pas du raffiné ), un ou deux citrons, des gousses d’ail, des oignons et/ou de l’échalote frais.