le cellulite : le coupable
Il s’agit de l’ adipocyte. Cette cellule graisseuse située dans l’hypoderme est remarquable par sa capacité de stockage des graisses : jusqu’à 100 fois sa taille. Elle emmagasine les graisses apportées par l’alimentation et les met en réserve, afin de les relâcher dans la circulation sanguine quand cela est nécessaire (lors d’un effort physique important, par exemple). Mais les cellules graisseuses de la cellulite comptent en abondance une enzyme particulière qui facilite le stockage des graisses et elles sont équipées de récepteurs hormonaux qui le stimulent. Notons ici que la prise de certains médicaments, notamment pour lutter contre la dépression, peut favoriser l’accumulation des cellules graisseuses.
La cellule graisseuse est donc plus qu’une simple cellule qui concentre les graisses. Cette meilleure connaissance du fonctionnement complexe de l’adipocyte est importante en cosmétologie et pour la mise au point de nouvelles crèmes anticellulite. En effet, toutes ces données sont utilisées par l’industrie cosmétique pour mettre au point des actifs susceptibles d’augmenter la libération des graisses dans la circulation et des principes actifs capables de limiter leur stockage.
Au sein de Phypoderme, les milliers d’adipocytes sont regroupés en lobules, séparés par des cloisons fibreuses inextensibles. Quand Padipocyte augmente de volume, les cloisons s’étirent, les vaisseaux sanguins et lymphatiques sont comprimés. Résultat : la surface de la peau devient matelassée, la peau d’orange et la rétention d’eau s’installent.