La psychose du post-partum
La psychose du post-partum
La psychose du post-partum est une pathologie rare (entre 0,1 0,3% des accouchements) mais grave. Elle survient dans les de à trois semaines post-partum avec un pic de fréquence autour c 10e jour. Elle est plus fréquente après un premier accouchement Les symptômes sont ceux d une dépression grave accompagnée signes psychotiques : pensée désorganisée, comportements étrange , idée délirantes paranoïaques ou grandioses, hallucinations. Le terme de psychose renvoie à un état dans lequel la perception et la compréhension de la réalité sont altérées. Le comportement est désorganisé sans que la personne n en ait habituellement conscience. Le début de la psychose du post-partum est brusque et caractérisé par une modification radicale du comportement de la jeune mère.
Le tableau clinique typique se manifeste
lie a manière suivante :
- Brève phase prodromique : pleurs, plaintes hypochondriaques, grande fatigue, ruminations anxieuses, agitation nocturne, cauchemars. La confusion mentale s’installe progressivement avec des doutes sur la naissance de l’enfant et sur l’intégrité corporelle de la mère, en particulier pour son utérus. L’état de conscience devient fluctuant. La mère montre un désintérêt croissant pour son bébé et rejette progressivement le contact avec lui. L’observateur ressent souvent une atmosphère bizarre, étrange. Il est important qu’il y soit attentif et qu’il ne banalise pas ces premiers signes de manière à pouvoir avertir le réseau de soins et prendre des mesures pour que la jeune mère soit rapidement prise en charge.
- la jeune femme est sujette à des délires avec illusions perceptives, hallucinations auditives et visuelles, moments de confusion. Le délire est mal structuré, à recrudescence vespérale; il fluctue dans son intensité et son expression. Les thèmes délirants se passent dans un climat d’angoisse majeure, ils sont centrés sur la relation mère-enfant ou mère-conjoint : idées paranoïaques, mystiques ou mégalomaniaques, déni de la maternité, idées de substitution ou de subtilisation du bébé, déni du lien d’alliance ou de paternité avec le conjoint, conviction que l’enfant est malade ou va mourir. Les idées délirantes peuvent pousser la femme au suicide ou à l’infanticide. Son humeur est très instable avec des passages rapides de l’agitation à la stupeur. La femme exprime, lorsqu’elle en est capable, un sentiment d’étrangeté, de dépersonnalisation.
♦ Une fois traitée, l’évolution est favorable dans la majorité des cas.Les conséquences les plus redoutées sont l’infanticide et le suicide (2 décès par suicide pour 1000 femmes souffrant de ] du post-partum) qui font suite aux idées délirantes. Entre 28et 35 % des femmes hospitalisées pour psychose du post-partum présentent des idées délirantes concernant leur bébé, mais dans seulement des cas ces idées vont dans le sens de faire du mal à l’enfant .
Vidéo: La psychose du post-partum
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