La psychologie du vieillissement
La psychologie du vieillissement est donne en quelque sorte la contribution des psychologues à la gérontologie. Discipline aux méthodes et aux approches variées, la psychologie a des contours forts complexes. Reuchlin (1966) considère qu’il ne faut pas parler de «la psychologie» mais «des psychologies». Plusieurs critères sont nécessaires pour définir une psychologie. Tout d’abord, il convient de préciser les sujets qu’elle étudie : s’agit-il d’hommes ou d’animaux, d’enfants, de jeunes ou d’âges, de malades ou de personnes normales ? Selon ce premier critère, la psychologie du vieillissement est centrée sur l’être humain et compare la structure et le fonctionnement des différents domaines psychologiques de l’enfant, de l’adulte et de l’âge. Elle étudie la sénescence (vieillissement normal) et la sénilité (vieillissement pathologique). II convient ensuite, comme deuxième critère, de définir les dimensions psychologiques qu’elle étudie (intelligence, langage, mémoire, personnalité, etc.). A cet égard, la psychologie du vieillissement ne s’interdit l’étude d’aucune dimension psychologique. Enfin, troisième critère, il est nécessaire de préciser son champ d’application et d’intervention. La psychologie du vieillissement est susceptible d’agir dans de nombreux domaines tels que l’amélioration du cadre de vie, l’adaptation des postes de travail en particulier dans l’industrie, la lutte contre les effets de l’âge ou encore l’accompagnement au trépas. Ce manuel aborde l’ensemble de ces aspects.