La neuralthérapie
Médecine des régulations biocybernétiques, ou thérapie neurale selon Huneke, la neuralthérapie a été mise au point par deux frères allemands entre 1928 et 1940. Sa simplicité et en même temps sa complexité sont extraordinaires, comparables au terrain sur lequel elle agit, c’est-à-dire l’organisme vivant et son système neurovégétatif (SNV).
Son objectif est de maintenir ou de rétablir la santé. Le principe de base est une utilisation correcte du SNV, ubiquiste, qui domine l’ensemble de l’organisme, chaque organe et chaque tissu, avec des fonctions d’autodéfense, de réponse aux stimuli et de soin énergétique. Le second principe est l’application correcte d’un anesthésique qui, agissant sur le SNV, module la perméabilité des capillaires et de la membrane cellulaire.
La technique consiste à injecter de petites quantités de procaïne (0,5-2 %) ou de lido- caïne (1 %), en général dans les zones seg- mentaires. L’opérateur doit être très habile pour repérer le « point correct » afin d’injecter avec une grande précision ces substances dans les ganglions cervical, ci- liaire et stellaire et dans les plexus sympathique, sacré et utérovaginal. L’intervention doit éliminer la douleur.
Une des applications les plus intéressantes et les plus stimulantes de cette thérapie concerne le traitement de ce que l’on appelle les champs perturbateurs ou zones d’interférence pathologique, constitués de foyers d’infection plus ou moins chronique (dentaire, corps tonsillaires, appendiculaire ; cicatrice, adhérence postopératoire ; fracture.
luxation, brûlure, inflammations gastrique, hépatique, biliaire, intestinale, etc.). Ces zones, dont les cellules ont perdu leur potentiel électrique normal, font obstacle ou bloquent la guérison des autres parties du corps. Il faut même souligner que la cause première de certaines « maladies à distance » se trouve dans les champs perturbateurs. Quand on injecte le médicament dans un de ces champs, on assiste à quelque chose de spectaculaire, que l’on a appelé le « phénomène de la seconde » en raison de sa réaction foudroyante : il suffit en effet d’une seconde pour faire disparaître les symptômes à distance dans l’organe bloqué par le champ perturbateur.
La neuralthérapie et les médicaments biologiques
Selon Huneke, les mécanismes de la thérapie neurale peuvent être exploités avec un plus grand profit dans la médecine biologique. On utilise la procaïne à 2D ou seconde dilution décimale ; on associe des produits homéopathiques, homotoxicologi- ques, anthroposophiques.
On peut prendre en considération les modalités d’intervention suivantes :
Neuralthérapie segmentaire : pour traiter les troubles gastro-intestinaux, hépato- biliaires, pulmonaires et cardiaques.
Thérapie de la douleur : injection dirigée sur le point douloureux pour apaiser les souffrances dans les muscles, les tendons, les ligaments, les os, les cicatrices et autres formes traumatisantes.
Technique de la piqûre : destinée à utiliser le réflexe cutané-viscéral ; la piqûre est déconseillée si elle n’est pas intradermique et sélective ; pour trouver le point exact, il faut s’en tenir aux informations du patient et effectuer une palpation attentive.
Champ perturbateur : notamment si on se trouve face à des pathologies torpides, chroniques, particulièrement difficiles à résoudre. De nombreux malades présentent des infections larvées qui évoluent souterraine- ment, sans aucun symptôme clinique, et qui s’expriment par de l’asthénie, une perte de vitalité, des réactions anxieuses ou légèrement dépressives.
Répétition : pour aller au-delà du soulagement momentané provoqué par le « phénomène de la seconde », il faut répéter l’infiltration autant de fois qu’il convient, afin d’obtenir la guérison définitive ou le blocage de la maladie fonctionnelle dégénéra- tive ou neurovégétative.
Une réponse pour "La neuralthérapie"
Je recherche un praticien en neuralthérapie pour réparer une blessure dentaire dans le sud est de la France.
merci de votre réponse . S. Aubert