L’alerte d’un accident de la route
Le témoin d’un accident de la route qui alerte les services de secours dispose de moyens téléphoniques variés. Il doit se localiser avec précision et donner le maximum de renseignements.
Les services publics de secours aux accidentés de la route
- Les sapeurs-pompiers, les Samu et les services de police et de gendarmerie sont, bien entendu, tous amenés à intervenir lors d’accidents de la circulation. Néanmoins, c’est au maire de la commune que le droit confie la responsabilité de l’organisation des secours et c’est aux sapeurs-pompiers que la réglementation a donné la mission de secourir les victimes d’accidents.
- C’est donc vers le 18 que l’appel pour accident de la voie publique doit naturellement s’orienter; cependant, l’appel du 15 ou du 17 ne sont pas des erreurs puisque ces services sont interconnectés et se transmettent les informations.
- Le sapeur-pompier qui reçoit l’appel en direct pourra poser au témoin les questions sur l’accident et ses circonstances ; les réponses lui permettront de déterminer la nature et le nombre des moyens qu’il devra envoyer sur les lieux. Ces moyens ne peuvent en effet être envoyés lors de tous les appels ; c’est la précision du message d’alerte qui permettra une intervention sans retard.
- Dans la plupart des départements français, l’appel aux services de secours publics est possible par le numéro européen d’appel d’urgence, le 112. Bien souvent, l’appel arrive alors chez les sapeurs-pompiers, plus rarement dans les Samu.
Les moyens téléphoniques d’alerte
- Pour donner l’alerte lors d’un accident de la route, il faut trouver un téléphone. Ce n’est pas bien difficile aujourd’hui, car ils se multiplient sur tout le territoire, mais ils ne sont pas tous aussi efficaces pour déclencher rapidement les secours.
- La ligne téléphonique du domicile d’un particulier est toujours utilisable, mais en rase campagne, il faut parfois faire du chemin pour trouver la première habitation ; le témoin doit alors bien connaître la localisation de l’accident.
- Les cabines téléphoniques ont l’avantage d’être répertoriées dans les centres de traitement de l’alerte des sapeurs-pompiers, qui reçoivent les appels 18 et sont équipés d’un dispositif d’identification de l’appelant.
- De même, les bornes d’appel disposées sur les autoroutes et les routes à grande circulation sont repérées, au central de réception, sur une carte géographique par un système qui s’allume lors de l’appel. L’interlocuteur sera le plus souvent un gendarme sur les autoroutes de province, un policier sur les autoroutes de Paris et des grandes agglomérations, un sapeur-pompier sur les autres routes.
- Les téléphones de voiture ou portables sont très répandus, mais leur utilisation pour donner l’alerte nécessite une bonne localisation préalable de l’accident. En effet, ils utilisent un réseau complexe de relais et peuvent transmettre l’appel à des sapeurs-pompiers très éloignés, parfois même d’un département voisin. Le message devra alors être retransmis. Il en est de même avec la CB, qui équipe de nombreux usagers de la route mais n’est pas écoutée par les services de secours.
Vidéo : L’alerte d’un accident de la route
https://youtube.com/watch?v=DNHr1ceXj_k