Iode
La carence en iode provoquait fréquemment le crétinisme myxœdéma- teux dans les régions montagneuses, la supplémentation en iode de l’eau de robinet ou du sel constitue un moyen de prévention très efficace.
lodémie = 235 à 470 mmol/1.
Le poisson de mer en apporte de 0,2 à 0,5 mg/100 g. Certains légumes (tels soja, haricot, oignon) en apportent de 0,02 à 0,1 mg mais cette teneur dépend de la richesse du sol. C’est ainsi que dans les régions où le sol et l’eau sont pauvres en iode et où on ne consomme pas de poisson, il y a carence, y compris dans le lait maternel. De plus, il existe une compétition entre iodures et autres cations monovalents (perehlorates, nitrates, thiocya- nates) qui sont des facteurs de goitre.
Le besoin est évalué à 150 à 200 g/jour.
Iode dans l’organisme
La presque totalité de l’iode se trouve dans la thyroïde sous forme de iodures et d’hormones. Une faible partie est captée par l’os et les globules rouges.
Dans le plasma l’iode se trouve surtout sous forme d’hormone thyroïdienne ; l’iode plasmatique inorganique est à une concentration inférieure à 1 microgramme pour 100 ml. En fait, les hyperiodémies sont fréquentes du fait de l’usage de la teinture d’iode, des produits de contraste radiologiques iodés, et de nombreux médicaments.