Fruits et légumes : la qualité
Quelques mots à propos de la qualité:
5 fruits et légumes par jour, d’accord. Voilà pour la quantité. Et la qualité alors ? C’est simple : pas de concession. Elle doit être irréprochable. Qualité bactériologique (pas question de se rendre malade), organoleptique (les saveurs et les odeurs), écologique (mon produit nécessite-t-il beaucoup de pesticides risquant d’aggraver la pollution des terrains, des eaux, des airs ?), sanitaire (limiter les résidus de pesticides), nutritionnelle (teneur en éléments protecteurs) et, aussi, humaniste (com¬ment est produit mon fruit ou mon légume ? Le producteur a-t-il été payé correctement ?). D’abord, tordons le cou à quelques idées reçues : globalement, la qualité s’est perfectionnée sur certains points, les fruits et légumes sont plutôt meilleurs qu’avant, notamment grâce à la découverte de nouvelles variétés ou à l’amélioration des anciennes. Ainsi, il est aujourd’hui plutôt rare de devoir subir des haricots verts filandreux et nos endives ne sont presque plus amères. D’un autre côté, nous restons un mauvais élève (pour ne pas dire un cancre) pour ce qui est de l’utilisation des pesticides. Nous réussissons ainsi chaque année l’exploit de produire de magnifiques abricots sans le moindre goût et de jolies pêches farineuses. Des bons points, donc, et des « peut mieux faire ».
Qualité sanitaire:
La France est l’un des pays les plus gros consommateurs de pesticides. Autrement dit, nos superbes champs de céréales, de fruits et de légumes sont largement arrosés d’herbicides, de fongicides, d’insecticides et autres cides (qui tuent). C’est un vrai problème. Cela ne remet cependant pas en cause l’intérêt des fruits et légumes. Toutefois, pour se débarrasser de la majorité de ces substances chimiques indésirables, il faut éplucher « généreusement » (et encore, cela ne suffit pas à retirer la totalité des pesticides, loin de là). Or, on l’a vu maintes fois, la peau présente des atouts nutritionnels indéniables. En outre, les végétaux excessivement « protégés » n’ont pas eu besoin de développer eux-mêmes des substances pour se prémunir contre les attaques climatiques, virales, bactériennes et autres ; ils en sont donc plutôt pauvres. De plus, les pesticides ne s’évaporent pas comme par enchantement, on les retrouve dans nos eaux (rivières, lacs…), mais c’est une autre histoire. Chaque année, les autorités publiques contrôlent 5 000 échantillons de fruits et légumes afin de déceler des traces de pesticides et, le cas échéant, d’évaluer leur dépassement.
Il paraît qu’il n’y a là rien de grave ni même de préoccupant, les autorités ne nous invitent même pas à éplucher ni même à laver nos fruits et légumes avant consommation. Autant dire que tout le monde n’est pas d’accord avec ce bel optimisme, mais passons.
d’insecticides et autres cides. C’est un vrai problème. Cela ne remet cependant pas en cause l’intérêt des fruits et légumes. Toutefois, pour se débarrasser de la majorité de ces substances chimiques indésirables, il faut éplucher « généreusement » (et encore, cela ne suffit pas à retirer la totalité des pesticides, loin de là). Or, on l’a vu maintes fois, la peau présente des atouts nutrition nels indéniables. En outre, les végétaux excessivement « protégés » n’ont pas eu besoin de développer eux-mêmes des substances pour se prémunir contre les attaques climatiques, virales, bactériennes et autres ; ils en sont donc plutôt pauvres. De plus, les pesticides ne s’évaporent pas comme par enchantement, on les retrouve dans nos eaux (rivières, lacs…), mais c’est une autre histoire. Chaque année, les autorités publiques contrôlent 5 000 échantillons de fruits et légumes afin de déceler des traces de pesticides et, le cas échéant, d’évaluer leur dépassement.
Il paraît qu’il n’y a là rien de grave ni même de préoccupant, les autorités ne nous invitent même pas à éplucher ni même à laver nos fruits et légumes avant consommation. Autant dire que tout le monde n’est pas d’accord avec ce bel optimisme, mais passons.