Étiologies des impuissances érectiles
Les atteintes psychogènes
Elles vont perturber les afférences aux centres supérieurs sans intervenir sur les érections réflexes.
Les causes endocriniennes
– hyperprolactinémie à rechercher systématiquement car l’impuissance est souvent la seule manifestation clinique chez l’homme.
– hypogonadisme par atteinte testiculalre ou hypothalamo-hypophysalre.
– autres endocrinopathies : hypothyroïdie, hyperthyroïdie, insuffisance surrénalienne, hypercorticisme
Les atteintes neurologiques centrales
– atteintes centrales: accidents vasculaires cérébraux, maladies démyéllnisantes, épilepsie
– atteintes médullaires: traumatiques ou tumorales et le syndrome de la queue de cheval Les neuropathies périphériques autonomes quelque soient leurs étiologies (virales, métaboliques dont diabète, toxiques ou dégénératives).
Les atteintes vasculaires
– affections artérielles qui diminuent le flux sanguin pénien (athérosclérose et traumatismes vasculaires). Le syndrome de Leriche est une sténose de 1a bifurcation aortjque qui associe une artérite bilatérale des membres inférieurs et impuissance. Le taoagisme joue un rôle particulièrement important dans ces sténoses vasculaires.
– insuffisance veineuse qui empêche le maintien du sang dans les corps caverneux et rend l’érection instable.
La chirurgie urogénitale
Toute intervention chirurgicale sur la sphère urogénitale ou pelvienne
Les causes médicamenteuses
Les antihypertenseurs
Centraux : methyidopa (aidomet), cionidine (catapressan) et réserpine Diurétiques ; spironolactone (aldactone), thiazldiquss (diuriiix…)
B-bioqueurs : propranolol (avlocardyl), metoproioî (lopressor)
Inhibiteurs de l’enzyme de conversion de i’angiotensine es neuroleptiques
– Les antidépresseurs :amitriptiiine (elavii), imipramine (tofranil), maprotiüne (iudiomil)
– autres : cimétidine (tagamet), kétoconazole (nizoral), digitalines… maladies générales :
– le diabète sucré et l’hypertension artérieiie : ce sont ies pathoiogies les plus fréquemment associées à l’impuissance avec plusieurs mécanismes intriqués: vasculaire, neurologique, médicamenteux et psychologique
– l’insuffisance rénale et ies cirrhoses hépatiques.
-l ‘éthylisme.
Réunir les élements d’orientation étiologique
_Le mode d’installation de l’impuissance (brutal ou progressif), son allure évolutive (constante intermittente), les facteurs déclenchants et les manifestations associées doivent être :-eclsés car ils constituent des éléments d’orientation.
– L’impuissance psychogène est souvent d’installation brutale, déclenchée par une situation stressante ou angoissante (par exemple un conflit majeur : social, familial ou professionnel…), d’évolution intermittente, avec persistance des érections réflexes alors que l’impuissance organique est d’installation et d’évolution progressives avec abolition de toute érection (en particulier les érections spontanées au cours du sommeil).
– Cependant, l’opposition entre atteinte psychogène et organique n’est pas absolue : certaines affections organiques peuvent retentir sur l’état psychologique du patient et entraîner une composante psychogène. Une impuissance liée à une affection psychique sévère peut simuler une atteinte organique.
l’interrogatoire doit également :
– préciser ies prises médicamenteuses et la consommation de tabac ou d’alcool.
– chercher les antécédents de chirurgie urogénitale ou pelvienne, de maladies métaboliques, cardiovasculaires ou viscérales (diabète, hypertension artérielle, coronaropathie, aitériopathie ou d’autres maladies sévères) et d’atteintes psychiatriques.
– relever ies manifestations fonctionnelles associées comme une claudication artérielle Intermittente, des paresthésies, des troubles mictionnels…
– évaluer le retentissement psychosocial de (Impuissance sur ie patient et sa partenaire.
. examen physique comprend :
– la prise de la tension artérielle couchée et debout
– la palpation et l’auscultation des pouls périphériques en particuliers les fémoraux.
– l’appréciation du degré d’imprégnation androgénique
– la recherche de signes cliniques d’atteinte thyroïdienne ou surrénaiienne.
– l’examen des testicules
– l’examen de la verge recherchant en particulier d’une déformation ou d’une plaque fibreuse (maladie de La Peyronie)
– l’examen de la sensibilité au niveau de la peau génitale et périnéale et un examen des réflexes bulbo-caverneux et du reflex crémastérien
– le toucher rectal recherche en particulier une hypertrophie prostatique
Vidéo : Étiologies des impuissances érectiles
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