Epilepsie et convulsions
La souffrance cérébrale se manifeste par une perte de conscience et des mouvements involontaires et stéréotypés : les convulsions. Elle peut avoir pour origine un manque d’oxygène ou de glucose, une irritation par une tumeur, une poussée de fièvre ou une intoxication. Sans cause, c’est l’épilepsie.
L’épilepsie
- Dans sa forme typique, la crise d’épilepsie arrive de façon inattendue. Parfois, la personne éprouve une sensation prémonitoire, qu’on appelle « aura ». L’aura diffère d’une personne à une autre, mais reste identique chez la même personne. Elle peut s’accompagner d’une modification de l’humeur; elle est de courte durée
- La crise se déroule en plusieurs phases : la personne perd conscience brusquement et tombe sur le sol, en laissant parfois échapper un cri. Puis elle devient rigide pendant quelques secondes durant lesquelles sa respiration se bloque; ses lèvres deviennent bleues. Ensuite, les muscles alternent des périodes de contraction et de relâchement, qui réalisent les convulsions dont l’amplitude est parfois très importante. Le sujet peut alors
- La ventilation est difficile ou bruyante ; de la salive et, parfois, du sang sortent de la bouche. Finalement, les mouvements cessent et les muscles se relâchent ; la personne reste inconsciente quelques minutes, avec une ventilation ample et bruyante puis normale. La coloration bleutée des lèvres disparaît, et le malade reprend connaissance mais reste étourdi et confus, agissant de façon désordonnée ; il ne se souvient de rien. Cela peut durer de quelques minutes à une heure ; le sujet doit rester au repos.
- Une crise d’épilepsie ne pouvant être empêchée dès lors qu’elle a débuté, le rôle du sauveteur se limitera à protéger la victime de toute blessure au cours de la crise et à attendre qu’elle reprenne conscience pour s’occuper d’elle. Il est inutile de retenir les membres ou de vouloir attacher le malade. Il faut écarter les objets contre lesquels il pourrait se blesser et protéger la tête.
- Desserrer le col, la ceinture et les vêtements ; essayer de placer un tampon de tissu entre les dents, ou tout autre objet qui ne puisse s’avaler, sans insister si cela est impossible, car on risque de casser les dents. Quand les convulsions cessent, mettre le patient en position latérale de sécurité, assurer la liberté des voies aériennes et le surveiller; le laisser se réveiller seul.
- Ne rien donner à boire tant que la conscience n’est pas redevenue normale; conseiller au malade d’informer son médecin de cette nouvelle crise si ce n’est pas la première. Alerter les secours médicaux s’il s’agit d’une première crise.
Les convulsions chez l’enfant
- Entre 1 et 4 ans, une brutale montée de la température peut provoquer des convulsions. Elles sont rarement dangereuses, sauf si elles se répètent.
- L’enfant est rouge et transpire; il est ankylosé et rigide, avec la tête rejetée en arrière et la colonne vertébrale en pont. Il respire fort et peut avoir des secousses musculaires. Il est urgent de refroidir