Ecran total, crème solaire, bronzage instantané
Si vous souhaitez protéger votre peau des rayons ultraviolets du soleil, qui peuvent provoquer un cancer, vous pouvez appliquer des lotions ; celles-ci ont des degrés de protection variables. Il existe également des produits qui vous permettent d’obtenir un bronzage instantané et même des produits qui rendent la peau plus claire.
Actuellement, on considère qu’un beau corps est un corps légèrement ou modérément bronzé. C’est encore à la mode de considérer qu’un tel bronzage est signe de bonne santé et il est certainement séduisant. La plupart des gens bronzent durant les vacances et ils choisissent délibérément des endroits ensoleillés où ils sont quasiment sûrs de voir le soleil briller au quotidien ; ils s’en vont donc en masse vers les régions côtières de la Méditerranée, des Caraïbes, d’Australie, d’Asie du sud-est, de Californie et de Floride. Ce faisant, non seulement ils courent le risque d’avoir un cancer de la peau mais ils provoquent aussi des dégâts à long terme sur leur peau qui ressemblera à du cuir ou qui, en le disant plus poliment, sera « marquée par le temps ». Les coupables sont les rayons ultraviolets, et essentiellement ceux que l’on appelle les UV-B. Ces derniers pénètrent profondément sous la peau et peuvent provoquer un cancer en s’attaquant à l’ADN et au système immunitaire.
La lumière visible se compose de ces six couleurs qu’on distingue facilement : rouge, orange, jaune, vert, bleu et violet. (Il est bien entendu possible de décomposer le spectre de manière beaucoup plus complexe, mais ces couleurs sont les couleurs principales qui font partie de notre langage courant.) La lumière rouge correspond au domaine de longueurs d’onde 740-620 nanomètres (nm), la lumière orange au domaine 620-585 nm, la lumière jaune au domaine 585-575 nm, la lumière verte au domaine 575-500 nm, la lumière bleue au domaine 500-445 nm et la lumière violette au domaine 445-400 nm. La plupart des gens ne voient pas les rayons de longueurs d’onde inférieures à 400 nm, mais s’ils le pouvaient, ils observeraient deux couleurs supplémentaires : l’ultraviolet A dont le domaine de longueur d’onde est 400-320 nm et l’ultraviolet B correspondant au domaine 320-280 nm. Il existe une troisième radiation ultraviolette : l’ultraviolet C correspondant au domaine 280-100 nm qui, en grande partie, n’atteint pas la Terre car il est majoritairement absorbé par l’ozone dans la haute atmosphère.
Bien que nous ne puissions pas voir les UV-A et les UV-B, ils peuvent atteindre nos yeux et notre peau qui réagit à leur action : les UV-A provoquent un brunissement lent alors que les UV-B déclenchent une réaction plus rapide, la peau devenant rouge et brûlante. Les rayons UV-A sont quelquefois considérés comme les rayons du vieillissement car cela correspond à leur effet final, alors que les rayons UV-B sont appelés rayons brûlants car ils provoquent une dilatation des vaisseaux sanguins proches de la surface de la peau, lesquels transportent donc plus de sang, provoquant, de ce fait, une sensation de chaleur sur la peau et son rougissement.
Chez l’Homme, les cellules de la peau sont incolores et elles ont développé leur propre mécanisme de protection contre les rayons UV qui consiste à produire des molécules particulières. Ces dernières doivent se trouver dans la couche externe de la peau, la couche cornée, et elles ont la capacité d’absorber les rayons UV. Ces molécules caractéristiques sont des acides aminés tels que le tryptophane et la tyrosine plus l’acide urocanique obtenu à partir d’un acide aminé, l’histidine. Malgré son action protectrice contre les UV, l’acide urocanique agresse le système immunitaire. Avant de s’en rendre compte, l’acide urocani¬que entrait dans la composition des cosmétiques en tant qu’agent hydratant et, dans les années I960, on le considérait comme un écran solaire « naturel », ce qu’il est effectivement. Son utilisation est maintenant interdite.
Le bloquant d’UV le plus efficace est un pigment chimique, la mélanine, qui est produite par des cellules appelées mélanocytes dans les couches supérieures de la peau. (Les mélanines sont aussi les pigments responsables de la couleur foncée des cheveux, des plumes, des fourrures et des champignons.) Lorsqu’elles sont exposées aux UV-A, ces cellules produisent ce pigment noir à partir de la tyrosine, un acide aminé qui se combine avec d’autres molécules pour former le polymère mélanine. Plus la quantité d’UV-A absorbée est élevée, plus la production de mélanine est importante et plus la couleur de la peau devient foncée. Certains mammifères, insectes, plantes, champignons et même micro-organismes comptent sur la mélanine pour se protéger. Chez les peuples originaires d’Afrique, les taux de mélanine sont naturellement élevés à la naissance et le restent durant toute leur vie. Chez les individus à peau claire, cette dernière met du temps à produire la mélanine, et en cas d’exposition imprévue, elle ne peut donc être protégée contre un coup de soleil.
On classe les individus suivant quatre types de peau, du type I qui correspond à la peau la plus sensible aux brûlures, au type IV qui correspond à la moins sensible. Les peuples d’origine celtique d’Europe du nord appartiennent aux types I et II ; ils attrapent facilement des coups de soleil et ne bronzent que très peu car leur peau ne fabrique pas suffisamment de mélanine pour les protéger. Quant aux peuples méditerranéens, qui appartiennent aux types III et IV, ils bronzent facilement et ne souffrent que rarement de coups de soleil. Chez les individus à peau claire et cheveux roux, le risque de coup de soleil est permanent car leur peau produit une forme de mélanine qui les protège très faiblement. Un nouveau médicament, le Kelantan, a été élaboré en Australie et sera peut-être un jour commercialisé. Il est prescrit par voie orale et stimule la formation de mélanine dans la peau, permettant, de ce fait, un bronzage naturel et une protection naturelle de la peau. Dans le déclenchement de la formation de la mélanine, le Kelantan est mille fois plus puissant que l’enzyme de notre propre corps, et son action dure plus longtemps.
Certains individus ont si peu de mélanocytes que leur peau devient rouge et enflammée lors d’une exposition au soleil, alors que dans les mêmes conditions, d’autres individus ne sont pas du tout affectés. S’ils souhaitent passer du temps à l’extérieur, ils doivent utiliser, en plus de leur base habituelle, des écrans solaires artificiels. Ces personnes sont dites photosensibles et les effets secondaires de certains médicaments absorbés peuvent accentuer cette photosensibilité.
Des bains de soleil prolongés peuvent être à l’origine d’un cancer de k peau, ce qui ne signifie pas que toute exposition au soleil est nocif car le temps passé à l’extérieur est généralement bénéfique. L’action des rayons UV sur la peau est une contribution précieuse au besoin du corps en vitamine D.
Les enfants qui présentent une carence en cette «omine ont un squelette mou puis deviennent rachitiques car la vitamine D intervient dans le processus d’absorption du calcium, un des constituants de l’os. Chez les adultes, la vitamine D aide à préserver le squelette, prévient la dépression et les maladies cardiaques.
Quelques minutes de soleil par jour, c’est bon pour la santé, et d’après le chercheur Michael Holick, de l’université de Boston (Massachusetts), cela permet même de prévenir d’autres cancers, tels que le cancer du colon, a_ sein et de la prostate en augmentant la quantité de vitamine D dans Organisme. Bien que notre alimentation nous fournisse de la vitamine D- celle produite par l’action du soleil sur notre peau semble persister plus longtemps dans l’organisme et elle s’accompagne de la production d’autres molécules elle aussi bénéfiques pour l’organisme. manifeste par la formation de tâches rouges, saillantes et dures sur les parties les plus exposées du corps, c’est-à-dire, le visage, les mains et le cou. Le deuxième type de cancer le plus courant est le cancer spinocellulaire qui se présente sous la forme d’une corne cutanée dure atteignant généralement les lèvres, les oreilles et les mains. Aucune de ces deux formes n’est mortelle car elles sont rarement invasives et leur traitement par la chirurgie est chose aisée.
On ne peut pas en dire autant de la troisième forme de cancer de la peau qui, elle, se propage : le mélanome. Au départ, il ressemble souvent à un grain de beauté qui grossit de façon anormale et qui vire à la couleur noir bleuté. Les mélanomes sont rares, mais tuent néanmoins près de 6 000 Européens. Dans une ville de taille moyenne d’environ 100 000 habitants, il y aurait un ou deux mélanomes par an pour environ 65 cas d’autres formes de cancer de la peau.
Mais les UV-B sont-ils vraiment responsables ? Peut-être que non. Il semble maintenant que la plupart des personnes qui présentent un mélanome ont des prédispositions à développer ce type de cancer à cause d’une mutation génétique, ce qui explique pourquoi la maladie se déclare souvent sur une partie du corps rarement exposée à la lumière du jour. Le défaut génétique a été découvert en 2002 par Richard Wooster et ses collègues chercheurs du Welcome Trust Sanger Institute de Cambridge, en Angleterre. Quelques années auparavant, Marianne Berwick du Memorial Sloan-Kettering Cancer Center de New York avait déjà supposé qu’il n’y avait pas de lien entre exposition au soleil et mélanome. Les écrans solaires préviennent bien néanmoins des autres formes de cancer de la peau en agissant de différentes façons. Nous ne devrions donc pas être surpris de constater que le marché des produits solaires s’élève maintenant à plus d’un milliard d’euros par an.
Il y a trois façons de protéger la peau contre les rayons UV : par réflexion des rayons loin du corps, par absorption des rayons en les désactivant, par prévention puis réparation des dégâts constatés. Il existe des produits chimiques capables d’agir dans ces trois cas. En Europe et aux États-Unis, les gens dépensent plus de 200 millions d’euros en produits solaires, et la plupart d’entre eux sont tout à fait conscients qu’une application d’huile ou de crème solaire au démarrage de la journée est insuffisante ; en effet, le produit peut disparaître avec la sueur si la personne se lance dans un exercice physique ou avec l’eau si la personne est en train de nager. Ce sentiment de fraîcheur que nous éprouvons dans une piscine ne nous épargne pas de l’action des UV car ils traversent l’eau sans problème. Les huiles de silicone qui, par nature, sont hydrophobes et que l’on ajoute à certaines crèmes assurent une protection plus durable à ceux qui souhaitent faire de l’exercice au soleil ou nager.
Une bonne crème solaire doit contenir des nanoparticules de dioxyde de titane ou de l’oxyde de zinc pour protéger des UV-A et un composé organique pour protéger des UV-B. On doit pouvoir l’appliquer facilement sur la peau, formant ainsi un film continu et, bien sûr, invisible. Elle ne doit pas être collante ou ne doit pas disparaître lorsque l’on nage, mais doit pouvoir s’enlever facilement avec un savon ou on gel douche. Elle doit avoir une odeur agréable et ne doit pas être un nid à microbes. Enfin, elle doit évidemment avoir un indice de protection solaire (IP) raisonnablement élevé de 15, qui ne varie pas trop durant la journée.
L’indice de protection (IP) solaire est un nombre appartenant à une échelle comprise entre 2 et 30, et même au-delà ; il donne une indication sur la capacité d’une crème solaire à bloquer les rayonnements UV. On le calcule en comparant le temps nécessaire pour provoquer un coup de soleil sur une peau protégée au temps nécessaire pour provoquer un coup de soleil sur une peau non protégée. Par exemple, si, sur une peau non protégée, on observe un coup de soleil après deux heures alors que sur une peau enduite de crème solaire, on l’observe seulement douze heures après, alors cette crème solaire a un indice de protection de 12 divisé par 2, ce qui donne 6. Ainsi, pour une crème solaire donnée, l’indice de protection IP mesure la réduction de la dose de radiation atteignant la surface de la peau. Un indice égal à 2 diminue la dose de radiation par 2, c’est-à-dire de 50 %, un indice égal à 4 permet une pénétration de 25 % sous la peau et permet donc une absorption de 75 %, alors qu’un indice égal à 10 permet une absorption de 90 % et un indice égal à 25 une absorption de 96 % et une pénétration de seulement 4 % de radiations. Théoriquement, il est possible de concevoir un indice de protection de 50 qui bloquerait 98 % des radiations UV. Dans la pratique, de telles crèmes possèdent un indice de protection à peine supérieur à 30.
Initialement, on considérait qu’une protection forte correspondait à un indice égal à 10, mais certains consommateurs anxieux utilisent maintenant des crèmes à indice 30. Ils ont constaté que l’application régulière d’une crème solaire pendant toute la journée, et ce durant quinze jours, conduisait à une absorption moindre que s’ils s’étaient exposés au soleil durant un jour plein. La valeur de l’indice de protection peut être trompeuse et certaines personnes peuvent croire qu’une crème d’indice de protection 30 protégera deux fois plus qu’une crème d’indice 15, ce qui n’est pas le cas. Elle donne simplement 4% de protection supplémentaire : elle bloque 97 % des rayons UV du soleil, contre 93 % pour une crème d’indice 15.
Une lotion solaire typique se compose de 5 % de dioxyde de titane sous forme de particules ultra fines, 5 % de produits chimiques absorbant les UV, 10 % d’huiles diverses, 5 % d’agent émulsifiant, le reste étant de l’eau distillée. La présence d’un agent émulsifiant permet d’éviter la constitution de deux phases huileuse et aqueuse. Il est aussi nécessaire d’y inclure un conservateur qui prévient la présence de micro-organismes.
manifeste par la formation de tâches rouges, saillantes et dures sur les parties les plus exposées du corps, c’est-à-dire, le visage, les mains et le cou. Le deuxième type de cancer le plus courant est le cancer spinocellulaire qui se présente sous la forme d’une corne cutanée dure atteignant généralement les lèvres, les oreilles et les mains. Aucune de ces deux formes n’est mortelle car elles sont rarement invasives et leur traitement par la chirurgie est chose aisée.
On ne peut pas en dire autant de la troisième forme de cancer de la peau qui, elle, se propage : le mélanome. Au départ, il ressemble souvent à un grain de beauté qui grossit de façon anormale et qui vire à la couleur noir bleuté. Les mélanomes sont rares, mais tuent néanmoins près de 6 000 Européens. Dans une ville de taille moyenne d’environ 100 000 habitants, il y aurait un ou deux mélanomes par an pour environ 65 cas d’autres formes de cancer de la peau.
Mais les UV-B sont-ils vraiment responsables ? Peut-être que non. Il semble maintenant que la plupart des personnes qui présentent un mélanome ont des prédispositions à développer ce type de cancer à cause d’une mutation génétique, ce qui explique pourquoi la maladie se déclare souvent sur une partie du corps rarement exposée à la lumière du jour. Le défaut génétique a été découvert en 2002 par Richard Wooster et ses collègues chercheurs du Welcome Trust Sanger Institute de Cambridge, en Angleterre. Quelques années auparavant, Marianne Berwick du Memorial Sloan-Kettering Cancer Center de New York avait déjà supposé qu’il n’y avait pas de lien entre exposition au soleil et mélanome. Les écrans solaires préviennent bien néanmoins des autres formes de cancer de la peau en agissant de différentes façons. Nous ne devrions donc pas être surpris de constater que le marché des produits solaires s’élève maintenant à plus d’un milliard d’euros par an.
Il y a trois façons de protéger la peau contre les rayons UV : par réflexion des rayons loin du corps, par absorption des rayons en les désactivant, par prévention puis réparation des dégâts constatés. Il existe des produits chimiques capables d’agir dans ces trois cas. En Europe et aux États-Unis, les gens dépensent plus de 200 millions d’euros en produits solaires, et la plupart d’entre eux sont tout à fait conscients qu’une application d’huile ou de crème solaire au démarrage
On ne peut pas en dire autant de la troisième forme de cancer de la peau qui, elle, se propage : le mélanome. Au départ, il ressemble souvent à un grain de beauté qui grossit de façon anormale et qui vire à la couleur noir bleuté. Les mélanomes sont rares, mais tuent néanmoins près de 6 000 Européens. Dans une ville de taille moyenne d’environ 100 000 habitants, il y aurait un ou deux mélanomes par an pour environ 65 cas d’autres formes de cancer de la peau.
Mais les UV-B sont-ils vraiment responsables ? Peut-être que non. Il semble maintenant que la plupart des personnes qui présentent un mélanome ont des prédispositions à développer ce type de cancer à cause d’une mutation génétique, ce qui explique pourquoi la maladie se déclare souvent sur une partie du corps rarement exposée à la lumière du jour. Le défaut génétique a été découvert en 2002 par Richard Wooster et ses collègues chercheurs du Welcome Trust Sanger Institute de Cambridge, en Angleterre. Quelques années auparavant, Marianne Berwick du Memorial Sloan-Kettering Cancer Center de New York avait déjà supposé qu’il n’y avait pas de lien entre exposition au soleil et mélanome. Les écrans solaires préviennent bien néanmoins des autres formes de cancer de la peau en agissant de différentes façons. Nous ne devrions donc pas être surpris de constater que le marché des produits solaires s’élève maintenant à plus d’un milliard d’euros par an.
Il y a trois façons de protéger la peau contre les rayons UV : par réflexion des rayons loin du corps, par absorption des rayons en les désactivant, par prévention puis réparation des dégâts constatés. Il existe des produits chimiques capables d’agir dans ces trois cas. En Europe et aux États-Unis, les gens dépensent plus de 200 millions d’euros en produits solaires, et la plupart d’entre eux sont tout à fait conscients qu’une application d’huile ou de crème solaire au démarrage de la journée est insuffisante ; en effet, le produit peut disparaître avec la sueur si la personne se lance dans un exercice physique ou avec l’eau si la personne est en train de nager. Ce sentiment de fraîcheur que nous éprouvons dans une piscine ne nous épargne pas de l’action des UV car ils traversent l’eau sans problème. Les huiles de silicone qui, par nature, sont hydrophobes et que l’on ajoute à certaines crèmes assurent une protection plus durable à ceux qui souhaitent faire de l’exercice au soleil ou nager.
Une bonne crème solaire doit contenir des nanoparticules de dioxyde de titane ou de l’oxyde de zinc pour protéger des UV-A et un composé organique pour protéger des UV-B. On doit pouvoir l’appliquer facilement sur la peau, formant ainsi un film continu et, bien sûr, invisible. Elle ne doit pas être collante ou ne doit pas disparaître lorsque l’on nage, mais doit pouvoir s’enlever facilement avec un savon ou on gel douche. Elle doit avoir une odeur agréable et ne doit pas être un nid à microbes. Enfin, elle doit évidemment avoir un indice de protection solaire (IP) raisonnablement élevé de 15, qui ne varie pas trop durant la journée.
L’indice de protection (IP) solaire est un nombre appartenant à une échelle comprise entre 2 et 30, et même au-delà ; il donne une indication sur la capacité d’une crème solaire à bloquer les rayonnements UV. On le calcule en comparant le temps nécessaire pour provoquer un coup de soleil sur une peau protégée au temps nécessaire pour provoquer un coup de soleil sur une peau non protégée. Par exemple, si, sur une peau non protégée, on observe un coup de soleil après deux heures alors que sur une peau enduite de crème solaire, on l’observe seulement douze heures après, alors cette crème solaire a un indice de protection de 12 divisé par 2, ce qui donne 6. Ainsi, pour une crème solaire donnée, l’indice de protection IP mesure la réduction de la dose de radiation atteignant la surface de la peau. Un indice égal à 2 diminue la dose de radiation par 2, c’est-à-dire de 50 %, un indice égal à 4 permet une pénétration de 25 % sous la peau et permet donc une absorption de 75 %, alors qu’un indice égal à 10 permet une absorption de 90 % et un indice égal à 25 une absorption de 96 % et une pénétration de seulement 4 % de radiations. Théoriquement, il est possible de concevoir un indice de protection de 50 qui bloquerait 98 % des radiations UV. Dans la pratique, de telles crèmes possèdent un indice de protection à peine supérieur à 30.
Initialement, on considérait qu’une protection forte correspondait à un indice égal à 10, mais certains consommateurs anxieux utilisent maintenant des crèmes à indice 30. Ils ont constaté que l’application régulière d’une crème solaire pendant toute la journée, et ce durant quinze jours, conduisait à une absorption moindre que s’ils s’étaient exposés au soleil durant un jour plein. La valeur de l’indice de protection peut être trompeuse et certaines personnes peuvent croire qu’une crème d’indice de protection 30 protégera deux fois plus qu’une crème d’indice 15, ce qui n’est pas le cas. Elle donne simplement 4% de protection supplémentaire : elle bloque 97 % des rayons UV du soleil, contre 93 % pour une crème d’indice 15.
Une lotion solaire typique se compose de 5 % de dioxyde de titane sous forme de particules ultra fines, 5 % de produits chimiques absorbant les UV, 10 % d’huiles diverses, 5 % d’agent émulsifiant, le reste étant de l’eau distillée. La présence d’un agent émulsifiant permet d’éviter la constitution de deux phases huileuse et aqueuse. Il est aussi nécessaire d’y inclure un conservateur qui prévient la présence de micro-organismes.
La meilleure façon de réfléchir les UV est d’enduire la peau d’une couche de dioxyde de titane ou d’oxyde de zinc ; on applique quelquefois ces pigments blancs sous forme de pâte sur les parties les plus sensibles du visage telles que le nez, les lèvres et les pommettes. Les personnes telles que les agriculteurs, les travailleurs du bâtiment et les sportifs, passant beaucoup de temps au soleil, pourraient opter pour ce genre de protection. Ces onguents existent sous des formes plus discrètes, et, rendons hommage à la compétence des chimistes, les pigments peuvent se trouver en suspension dans une crème solaire et donc être totalement invisibles lors de l’application.
L’astuce, avec le dioxyde de titane, est d’utiliser des nanoparticules qui sont invisibles à l’œil nu, leur taille optimale étant de l’ordre de 50 nanomètres. On peut aussi lui associer un autre filtre UV qui agit en synergie, chacun activant le pouvoir de l’autre, ce qui permet d’utiliser des quantités moindres de chacun de ces deux constituants. Ils peuvent cependant avoir des actions antagonistes ; en effet, le composant organique de la crème solaire peut provoquer un agrégat de ces nanoparticules, ce qui d’une part, réduit leur effet protecteur et, d autre part, rend la crème solaire visible car elle prend un aspect blanchâtre. L’ajout d’huiles de silicone à la crème solaire permet d’éviter cet écueil car les oxydes de titane et de zinc restent sous forme de nanoparticules. Il est possible de neutraliser l’effet blanchissant du dioxyde de titane en le recouvrant de particules de mica, donnant ainsi à la peau une couleur plus naturelle.
Une autre façon de protéger la peau est de la recouvrir d’un film transparent qui, comme le verre, filtrerait les rayons UV dangereux. Il existe différents types d’absorbants de rayons UV, chacun ayant son mode de neutralisation des rayons. Par exemple, lorsque l’orthohydroxy-benzophénone absorbe la radiation UV de longueur d’onde 330 nm, un atome d’hydrogène lié à un atome d’oxygène va migrer et se lier à un autre atome d’oxygène. La molécule revient à sa configuration initiale en dégageant de l’énergie sous forme de chaleur douce.
D’autres molécules sont capables de se comporter de la même façon : un de leurs électrons est excité vers une orbitale externe puis revient à son orbitale de départ en libérant l’énergie absorbée sous forme de vibration moléculaire. Ce phénomène ne peut avoir lieu que si la molécule contient un arrangement d’atomes appelé groupe chromophore.
L’industrie chimique produit annuellement plus de 6 000 tonnes de produits anti-UV parmi lesquels on trouve des produits à base d’acide aminobenzoïque, de camphre et d’acide cinnamique, particulièrement efficaces contre les UV-B, et d’autres à base de benzophénone et de dibenzoylméthane qui filtrent les UV-A.
Les types de produits chimiques ci-dessus sont appelés « crèmes solaires organiques » car ils contiennent des molécules hydrocarbonées. De ce fait, ils sont généralement solubles dans les huiles mais quelquefois peu solubles dans des préparations commerciales ; dans ce dernier cas, on les solubilise en leur greffant un groupement hydrocarboné. Même si ce problème est résolu, certaines crèmes solaires organiques restent cependant inutilisables car elles changent de couleur au contact de la lumière ou bien elles diffusent dans la matière plastique du contenant.
La troisième méthode de protection consiste à réparer les dégâts causés par les UV en utilisant un neutraliser de radicaux. Les UV ont le pouvoir de briser les liaisons chimiques et, de ce fait, de générer des fragments moléculaires appelés radicaux libres. Un radical libre réagit violemment avec presque toutes les molécules y compris celles qui constituent l’ADN. La molécule qui produit le radical libre le plus meurtrier est l’oxygène (02) qui, sous l’action des rayons UV, donne Taygète singlet, une espèce fortement réactive et très dangereuse.
L’organisme peut facilement réparer les dommages commis par les radicaux libres sur l’ADN, mais les radicaux libres attaquent aussi le système immunitaire dont le rôle est de déceler l’anomalie et de la rectifier. Une souche à ADN mutée échappera donc plus facilement à k détection. Pour leur défense, les cellules de notre corps produisent des neutraliser de radicaux libres. Des enzymes particulières éliminent les radicaux libres et il existe des antioxydants tels que les vitamines C et E qui agissent aussi dans ce sens. Ils font donc évidemment partie des ingrédients qui composent les lotions solaires tout comme d’autres antioxydants tels que les polyphénols naturels, lesquels peuvent être extraits de différents produits tels que des pépins de raisin.
Selon des publicités, on peut se protéger du soleil en prenant un supplément diététique à base d’astaxanthine, un puissant antioxydant «pu donne leur couleur rose aux crevettes et au saumon sauvage. On pense que c’est un antioxydant 500 fois plus puissant que la vitamine E. Des tests sur une vingtaine d’individus soumis à une prise régulière de ce produit ont mis en évidence une baisse de la sensibilité ju soleil chez la moitié d’entre eux. Des essais à grande échelle sont actuellement en cours.
Les crèmes solaires actuelles sont l’aboutissement d’un long parcours jonché de faux départs et de controverses. Les premières contenaient du salicylate de benzyle et du cinnamate de benzyle, tous deux sans réelle efficacité. D’autres crèmes et lotions solaires étaient destinées à soulager les effets douloureux d’une trop longue exposition au soleil.
Le développement, dans les années 1960, des séjours en climats ensoleillés a conduit à la prise de conscience que l’incidence croissante des cancers de la peau était à relier à une trop longue exposition au soleil.
L’élaboration des crèmes solaires doit obéir à certaines conditions notamment dans l’utilisation des ingrédients et il existe des listes de produits conseillés ou interdits pour leur fabrication. Aux États-Unis, 17 produits chimiques peuvent être utilisés dans les crèmes solaires alors qu’en Europe ce nombre est de 25.
Cette restriction s’explique par l’éventualité de réactions allergiques provoquées par certains ingrédients, dont notamment l’acide para-amino-benzoïque (PABA), autrefois populaire, mais depuis retiré pour cette raison. Il a été utilisé dans les premières crèmes solaires qui ont connu un réel succès, mais on s’est rendu compte par la suite que 1 % des utilisateurs développaient une plus grande photosensibilité. Des tests effectués sur des cellules humaines ont montré que le PABA lui-même ne provoquait pas de cancer mais qu’il augmentait la formation de précurseurs du cancer. On pensait initialement que le PABA était l’une des vitamines B que l’on trouve dans le son, le rein, le foie et le yaourt. Cependant, des études n’engendrait pas de symptômes de carence alimentaire ; de ce OÏ lui retira son statut de vitamine.
Le produit chimique le plus courant dans une crème solaire est 1 méthoxycinnamate d’octyle (OMC, nom commercial Parsol ou Néo Héliopan) pour lequel on n’a pratiquement jamais signalé de CE d’allergie sauf lorsqu’il est mélangé à des agents traditionnels, comme. le baume du Pérou, utilisés dans le traitement des maladies de la peau Dans ce cas, il peut réagir chimiquement et former un produit qui peut provoquer une réaction allergique. Les toxicologistes de l’environnement ont qualifié l’OMC et un autre ingrédient, le 4- méthylebenzylidène camphre, de perturbateurs endocriniens potentiels.
Dans ses travaux de recherche en 2001, Margaret Schlumpf de l’Université de Zurich a observé, chez des rats chauves immergés dans une solution d’huile d’olive contenant ces composés, une augmentation du poids de leur utérus. L’année précédente, Terje Christsen de l’institut norvégien de radioprotection, près d’Oslo, montrait que l’OMC tuait ¿es tissus de souris à des doses beaucoup plus faibles que l’on ne pensait puisqu’alors. Chez l’homme, ces agents présentent des risques minimes car ils ne traversent pas la couche externe de la peau, constituée de cellules mortes, sur laquelle on les applique. La société de produits chimiques Merck a trouvé une technique d’encapsulage des agents OMC à l’intérieur d’un polymère de sorte qu’ils ne sont jamais réellement en contact même avec les cellules de la couche la plus externe de la peau.
Les crèmes peuvent coûter très cher. En 2001, une étude d’association de consommateurs a montré que le prix de revient des produits solaires nécessaires pour un séjour de quinze jours au soleil pourrait atteindre environ 95 €, si les produits sont d’une grande marque (Ambre solaire) ou 47 € si les produits sont de qualité inférieure.
Que devons-nous donc faire pour protéger notre peau de l’action néfaste des rayons UV ? Le meilleur conseil est d’éviter de s’exposer au soleil entre 11 heures et 15 heures En dehors de ces horaires, utilisez une crème solaire à indice de protection 15 si vous souhaitez prendre un bain de soleil sur la plage ou si vous souhaitez nager en plein air.
Mieux encore, si vous envisagez de rester longtemps au soleil pour faire de la marche, du jardinage ou du sport, portez un vêtement et un chapeau. La meilleure protection de la peau reste encore le vêtement et la compagnie allemande de produits chimiques BASF a même proposé une fibre de nylon avec des particules de dioxyde de titane incorporées. Un vêtement à texture serrée fabriqué à l’aide de ce matériau peut effectivement offrir une protection totale.
Le bronzage dans l’obscurité : la dihydroxyacétone
Lorsqu’on cuit ou qu’on laisse fermenter certains aliments, ils prennent une couleur brun doré car ils subissent une réaction dite de Maillard au cours de laquelle un hydrate de carbone réagit avec une protéine1. La couche externe de notre peau est principalement constituée de protéines et doit aussi pouvoir réagir avec un hydrate de carbone et donc bronzer. Un produit qui peut être à l’origine d’une telle réaction est la dihydroxyacétone (DHA) qui est une poudre cristalline blanche au goût sucré ; si vous appliquez une solution de ce produit chimique sur votre peau, elle prendra une apparence bronzée. Mais, au début, lorsque ces produits furent commercialisés, ils avaient tendance à générer un ensemble de traits irréguliers sur la peau qui étaient plus gênants que la peau blanche qu’ils étaient censés colorer. On ne pouvait pas non plus s’en débarrasser par lavage. L’utilisateur malchanceux devait attendre à peu près une semaine pour que la couche supérieure de la peau disparaisse.
La DHA est un bronzant artificiel qui a été découvert, au milieu des années 1950, à l’hôpital pour enfants de l’université de Cincinnati. Éva Wittgenstein y examinait des enfants souffrant d’une incapacité à stocker le glycogène, l’hydrate de carbone essentiel qui constitue, pour l’organisme, une source toujours disponible de glucose. Elle croyait pouvoir traiter cet état avec des doses importantes de DHA. Cette
molécule est produite par les plantes et les animaux comme un intermédiaire dans le métabolisme des hydrates de carbones et elle est plus rapidement assimilée que le glucose lui-même. Malheureusement, certains enfants la vomissaient, et on avait remarqué que, si les rejets touchaient directement la peau, au bout de quelques heures cette dernière brunissait. Cela intrigua ce chercheur qui décida de tester Faction de solutions aqueuses de DHA sur sa propre peau, et évidemment, elle obtint aussi le même résultat.
La méthode de préparation industrielle de la DHA est la fermentation du glycérol (glycérine) par acétobacter suroxydas. Ce micro-organisme enlève deux atomes d’hydrogène de cette molécule qui devient ainsi la DHA. Cette DHA se combine par la suite à des groupements aminés libres des protéines de la couche cornée et leur donne une coloration brune en trente minutes. Les composés formés sont appelés mélanoïdes. Dans ce processus de bronzage, seule la couche externe de -ü peau est concernée.
On trouve, sur le marché, différentes crèmes et lotions de bronzage qui contiennent entre 2 et 5 % de DHA. Elles doivent être légèrement acides et sont tamponnées à pH 5 par addition de phosphate. Les lobons auto bronzantes les plus courantes sont de ce type. La DHA présente cependant un petit inconvénient : bien que se mélangeant facilement à l’eau, elle a tendance à former un gel qui ne s’étale pas facilement et uniformément sur la peau, ce qui peut donner à la peau une apparence rayée. On peut remédier à cela à ajoutant d’autres produits chimiques soit pour conserver à la lotion toute sa fluidité, soit pour former une crème dans laquelle la DHA est correctement dispersée. Dans certains instituts de beauté, on applique les agents autobronzants sous forme de spray en utilisant un aérographe.
Les crèmes éclaircissantes
Tout comme il est possible d’avoir un faux bronzage grâce à des produits chimiques, il existe aussi des produits chimiques qui permettent d’éclaircir la peau. Un des signes du vieillissement est l’apparition de petites tâches de mélanine appelées lentigo sénile. Afin de stopper leur apparition, il faut bloquer le métabolisme de leur formation c’est-à-dire inhiber les enzymes tyrosinases (ou phénol oxydases) qui transforment la tyrosine en mélanine. La tyrosinase est largement présente dans la Nature ; on la trouve chez l’Homme, les animaux et les plantes.
C’est cette enzyme qui fait brunir rapidement une pomme coupée. La tyrosinase possède un atome de cuivre sur son site actif et elle perdrait sa fonction oxydante s’il était possible, par un moyen quelconque, de désactiver ce site. C’est pourquoi, si vous coupez une pomme puis l’arrosez d’un jus de citron, elle restera blanche car la vitamine C contenue dans le jus désactive l’enzyme. Cela explique pourquoi le jus de citron est traditionnellement utilisé comme un agent de blanchiment de la peau.
Une personne pourrait être amenée à utiliser une lotion de blanchiment de la peau si elle a beaucoup de tâches de rousseur, un masque de grossesse ou même un teint trop brun. Dans le cas d’une peau noire, son utilisation est aussi assortie de certaines conditions médicales.
Une crème de blanchiment de la peau doit vraisemblablement contenir des inhibiteurs connus de la tyrosinase, tels que l’acide koji- que et l’hydroquinone, en plus de l’acide glycolique qui décape les couches superficielles de la peau afin de permettre aux agents actifs d atteindre les cellules cibles. Elle contient également un conservateur et d’autres ingrédients tels que des solvants, des vitamines et des parfums.
Autrefois, on pouvait facilement éclaircir une peau noire par application d’hydroquinone, produit chimique couramment utilisé en photographie, mais son utilisation en tant qu’agent de blanchiment est maintenant proscrite en raison des effets néfastes observés chez certaines personnes. L’hydroquinone, autrefois appelé quinol, est commercialisée aujourd’hui sous différents noms.
L’hydroquinone se présente sous forme de cristaux blancs, solubles dans l’eau et dans l’alcool ; sa température de fusion est de 171 °C. Ses solutions faiblement concentrées blanchiraient la peau mais provoquent quelquefois des dermatites ; ce produit est actuellement interdit en Europe, aux États-Unis et au Japon mais reste utilisé dans certains pays, à des concentrations n’excédant pas 2 %. A si faible concentration, il est à la limite de l’efficacité. Des produits similaires mais plus surs, tels que le 4-tétrahydropyranne-2-yle oxyphénol (THPOP) ont été brevetés en tant qu’agent de blanchiment de la peau, mais ne sont pas encore commercialisés.
Il existe de nombreux produits chimiques naturels qui blanchissent la peau : l’acide kojique, l’extrait de réglisse, l’extrait de scutellaire et les mûres ; ils inhibent aussi la tyrosinase. L’acide kojique1, produit par la bactérie Aspergillus oryzae, est à la fois un agent de blanchiment de la peau et un antibiotique ; il est aussi fabriqué à l’échelle industrielle pour sa transformation en Malot, ce produit qui donne la bonne odeur de gâteaux et de pain « sortis du four ».
Cet acide ainsi que d’autres agents de blanchiment sont presque tous aussi ou même plus efficaces que l’hydroquinone, et c’est ce que l’on constaterait si on comparait les capacités relatives de désactivation de l’enzyme. Une solution à 5 % d’hydroquinone inhibe à 50 % l’action de la tyrosinase alors qu’une solution à 10 % d’acide kojique et une solution à 0,5 % seulement d’extrait de mûres permettent le blocage total de l’action de cette enzyme.
Pour obtenir un effet notoire, le traitement à l’aide de ces produits chimiques naturels doit être suivi durant plusieurs semaines. Pour être efficaces, ces produits nécessitent la présence d’une substance qui aidera à la pénétration de la peau. De plus, la solution devant être maintenue à pH 4, l’utilisation d’un agent tampon est nécessaire ainsi que celle d’un antioxydant, tel que le méta bisulfite de sodium, pour stabiliser le mélange.
Dans certaines régions d’Afrique, des personnes à peau très noire utilisaient un savon d’iodure de mercure pour éclaircir leur peau ou masquer des taches sombres ou des défauts ; la peau noire cicatrise très facilement. Les personnes qui utilisaient ce genre de savon devaient laisser la mousse sur la peau durant toute la nuit. La raison de son interdiction provient du danger que représente le mercure pour la santé de ceux qui utilisent ce savon et aussi de ceux qui le fabriquent. Dans les années 1970, des tests effectués sur les employés de ces usines ont montré que ceux-ci avaient un taux élevé de mercure dans le sang ; à l’université de Lausanne, en Suisse, les analyses effectuées sur les
utilisateurs de ces savons ont aussi révélé des taux de mercure élevés tas le sang et les urines, indiquant que le métal traversait la peau.