Diminuer ce que nous avons en trop et qui fait «flamber » toutes les réactions d’oxydation
Le poids, mais aussi le cholestérol, le sucre, la tension artérielle, la fréquence cardiaque, le stress… La plupart des médicaments que nous prenons pour des maladies chroniques ont pour rôle de diminuer tous ces surplus : anticholestérolémiants, antidiabétiques, antihypertenseurs… Quand nous vivons en surrégime, nous multiplions notre fabrication de radicaux libres. Et nous sommes obligés d’utiliser des médicaments pour éteindre en partie ce surrégime.
Lutter contre l’inflammation
Tout emballement des réactions de l’organisme produit un surplus de radicaux libres, donc des agressions supplémentaires contre notre organisme. Ainsi, les anti-inflammatoires prescrits en cas de maladies rhumatismales chroniques ou d’états inflammatoires de diverses origines luttent-ils contre les dégradations de nos cellules. Idem pour les antibiotiques, les antiviraux, les antiparasitaires et les vaccins.
Se protéger contre les agressions de toutes sortes
Les radiations solaires, radioactives, les substances toxiques (en premier lieu le tabac !) ou l’alcool en excès… tous ces agresseurs sont source de stress oxydatif, donc de vieillissement des tissus. D’ailleurs, une étude a montré que les fumeurs paraissaient faire quatre ans de plus que leur âge alors que les non-fumeurs paraissent deux ans de moins que leur âge réel. L’esthétique est une chose, mais pensez que l’intérieur de votre corps est à l’image de la peau, seul organe sur lequel les dégâts sont visibles à l’œil nu !
Prendre des antioxydants
Si vous mangez de manière équilibrée sans fumer et en buvant peu d’alcool, vous apportez naturellement des antioxydants à votre corps par votre alimentation. Mais certaines personnes choisissent de prendre des suppléments à dose nutritionnelle pour être certains de ne pas en manquer. D’autres savent pertinemment ne pas manger de manière idéale et peuvent ainsi compenser des erreurs ou des déséquilibres alimentaires.
Si vous fumez et/ou buvez avec excès, les antioxydants ont du mal à lutter contre les oxydants que vous leur imposez. Il est bon de vous supplémenter.
Un verre de vin 1 à 6 fois par semaine est aussi un bon antioxydant, mais pas au-delà de cette dose !
À savoir : 80 % d’entre nous manquent de vitamine C, même ceux qui mangent régulièrement des fruits et légumes. C’est la vitamine qu’il faut prendre régulièrement.
Signalons enfin la place particulière du cerveau qui à lui tout seul consomme plus de 20 % de l’oxygène de l’organisme… C’est dire s’il est fragile et exposé ! C’est donc cet organe qui peut souffrir le premier du stress oxydatif.
En synthèse, nous comprenons pourquoi le cumul des stress oxydatifs subis tout au long de la vie va jouer un rôle déterminant dans notre durée de vie. On pourrait ainsi mettre la durée de notre vie en équation : elle est égale à la longévité liée à la durée de vie proliférative de nos cellules déduction faite de la somme des stress oxydatifs vécus. Alors, autant faire pencher la balance aussi loin que possible du bon côté, celui de la lutte contre l’oxydation.
Il existe d’autres théories du vieillissement, mais celle que nous venons de vous présenter est maintenant très largement dominante.
Agir pour être en forme et agir pour vivre plus longtemps revient au même. Moins nous agressons notre corps et plus nous le protégeons, meilleure est notre forme, et plus longue sera notre vie en bonne santé.
Vidéo: Diminuer ce que nous avons en trop et qui fait «flamber » toutes les réactions d’oxydation
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