Des chiffres exagérés
Des chiffres exagérés
Je ne garantis pas la rigueur de ces chiffres. La médecine et la chirurgie esthétiques n’étant pas remboursées par la Sécurité sociale , il n’existe pas de recensement officiel du nombre de consultations. En fait, cette proportion d’une femme sur dix et d’un homme sur vingt, suggérée par certains laboratoires qui fabriquent des produits d’injections ou des implants, me paraît très exagérée. Pour arriver à répondre à la demande de plusieurs millions de femmes, il faudrait admettre que presque tous les médecins généralistes, en France, pratiquent des gestes esthétiques dans leurs cabinets. Ce qui n’est certes pas le cas.
Même aux États-Unis, où le Botox est bien davantage entré dans les mœurs qu’en Europe, on n’a enregistré que 3 millions d’injections en 2006 , à peine 3 % de la population des femmes adultes… sans prendre en compte les hommes qui auraient fait la même démarche !
Aujourd’hui, l’anti-âge demeure le mobile essentiel de la ruée vers les consultations des médecins de la beauté, mais il n’est pas le seul. La clientèle ne cherche plus seulement à rester «jeune », elle souhaite se sentir « mieux », plus « belle », plus « séduisante », plus conforme aux critères esthétiques assenés par la société des médias. Une certitude : elle rajeunit constamment. Bientôt, les moins de 40 ans seront en majorité dans les cabinets des médecins embellisseurs. Une profession pleine d’avenir. Et qui n’est pas vraiment réglementée pour l’instant.
Vidéo: Des chiffres exagérés
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur: Des chiffres exagérés