Dénutritions par trouble du comportement alimentaire
ARégime d’exclusion des fonctionnels digestifs :
Il s’agit de sujets chez qui la consommation de tel aliment ou groupe d’aliments provoque une sensation d’inconfort digestif sans existence de lésions organiques décelables.
Les exclusions alimentaires sont cumulatives et associent des autoprescn- ptions et le souvenir d’interdits médicaux plus ou moins fondés l’interrogatoire alimentaire est le temps essentiel : doit préciser l’ensemble des aliments exclus et conduire a des prescriptions tenant compte de la totalité des interdits imposés par le sujet en utilisant des produits de remplacement, des équivalences alimentaires assurant une ration alimentaire suffisante et équilibrée.
Dénutritions au cours des traitement des états de Pléthore
Correspondent essentiellement aux dénutritions iatrogènes secondaires à. des traitements abusifs, mal conduits et souvent très retrictifs des états d’obésité aboutissant à des rations protéiques basses et des subcarences vitammiques.
Il s’agit souvent de régime ’dissociés » ou des cures’’ d’un seul aliment sans consultation médicale
Elles constituent dasn les sociétés industrialisées la forme de carence d’apport la plus fréquente et commence à. se rencontrer de plus en plus dans notre société.
L’anorexie mentale
peut être :
– soit un syndrome autonome
– soit un symptôme d’une maladie psychotique le plus souvent une schizophrénie. IL est donc indispensable d’éliminer un tel diagnostic qui nécessite un traitement psychiatrique lourd.
est celui de l’anorexie essentielle de la jeune fille :
– au début, il s’agit dune réduction volontaire et banale des apports et non d’une anorexie vraie car la. sensation de faim est longtemps conservée L’activité sociale est conservée et même souvent augmentée
L’origine de l’affection est psychologique : conflit familial, refus de la féminité, crainte obsessionnelle de l’obesité etc…
Les périodes d’anorexie sont fréquemment entrecoupées d’épisodes de boulimie suivi# de vomissements provoqués et d’utilisation abusive de laxatifs.
L’examen clinique retrouve les stigmates de la dénutrition en particulier protéique.
– Un déficit pondéral qui peut aller jusqu’à la cachexie ~
– Un non fonctionnement ovarien avec ur.e aménorrhée (absence des régies) contante.
– Une insuffisance surrénaiienne et une insuffisance thyroïdienne en régie modérées.
Traitement
il comprend :
* L’exclusion , la coupure totale du milieu familial
* La priorité est d’assurer dans un premier temps un état nutritionnel correct grâce à une realimentation progressive et planifiée.
* Dans les cas de cachexie extrême, elle sera assurée par sonde gastrique à débit continu ou par voie veineuse. Elle doit être prudente en commençait par des apports caloriques bas avec augmentation très progressive par papiers successifs.
Une psychothérapie de type psychanalytique destinée à permettre une vie alimentaire et sociale. EUe prendra progressivement la place de la diétothérapie, dès que le danger somatique aura été éloigné.
Pronostic
Il est- directement lié à râge et surtout à la durée de l’anorexie. Il est aggravé par les hospitalisations prolongées ou multiples.
– la guérison est parfois totale
– le plus souvent subsiste une rigidité du comportement non seulement alimentaire mais aussi social.
– l’anorexie de vent parfois chronique, le sujet se cachectisant entre deux hosoiiaiisations.
– Les examens complémentaires ne sont pas indispensables pour porter les diagnostic.