Contraception : Surveillance
Des œstroprogestatifs
Bilan préthérapeutique
– Clinique :
- Interrogatoire.
- Antécédents personnels et familiaux cardiovasculaires, gynécologiques, hépatiques.
- Tabagisme, prise de médicaments.
- Examen.
- Taille, poids, TA, seins, spéculum, frottis, TV, varices.
– Paraclinique :
- En fonction du terrain et du type d’œstrogène.
- Glycémie à jeun et en postprandiale si facteur de risque, TG, CT, (LDL + HDL).
- Bilan hépatique, dosage antithrombine III ; penser en cas de terrain familial de thrombose à la découverte récente d’une mutation sur le facteur V.
- Éventuellement mammographie (si utilisation prolongée) et frottis de l’endo- mètre (après 40 ans).
Aux consultations ultérieures
– Clinique, TA, prise de poids, tolérance de la pilule (nausées, mastodynie, nervosité, œdème, céphalées), examen des seins, spéculum, TV, s’assurer de la bonne observance.
– Paraclinique : refaire le bilan biologique à 3 mois (modifications glucido-lipidiques), puis contrôles biologiques, cliniques et frottis à un rythme approprié.
Surveillance d’une femme sous pilule
– Examen clinique annuel.
- Palpation des seins, du foie.
- Toucher vaginal, examen sous spéculum.
- Tension artérielle, poids.
- Recherche de chloasma, de maux de tête inhabituels.
– Examens complémentaires.
- Frottis cervical.
- CT, TG éventuellement fraction HDL.
- Glycémie à jeun et éventuellement postprandiale.
- En fonction des facteurs de risque : antithrombine III.
Des progestatifs
– Bilan clinique initial et surveillance gynécologique périodique, en particulier examen des seins, toucher vaginal (utérus, ovaire) et frottis cervico-vaginaux. S’enquérir d’un éventuel spotting et d’une aménorrhée.
– Pour certains (macroprogestatifs), contrôle biologique métabolique.
Des DIU
Vérifier un mois après la pause que celui ci est toujours en place (fils au spéculum), et qu’il n’y pas de signes infectieux. Puis revoir annuellement la patiente pour apprécier
une éventuelle dysménorrhée, infection, et l’absence de règles trop abondantes pouvant entraîner rapidement une anémie. Toujours déconseiller la prise d’AINS ou de salicylés à forte dose (car ils diminuent l’efficacité contraceptive et peuvent majorer les hémorragies).