Consommation alimentaire du "Français moyen"
Nous prendrons comme exemple de prescription, un « régime » ayant pour base de départ les taux moyens de nutriments actuellement commun més dans les grandes villes françaises, sous forme des aliments eux-mi’nii habituels. Il ne s’agit donc là ni d’une ration alimentaire « idéale », ni d’un régime thérapeutique ; en particulier les apports caloriques et proléique » proposés ne sont que des exemples moyens ; les apports individuels tn II. ment consommés varient autour de ces moyennes, du simple au double, n c’est de ces taux réels qu’il faudra partir pour une éventuelle diétothéinpit
La ration alimentaire quotidienne comprend de fait en France :
— 2 200 calories chez la femme ;
— 2 500 calories chez l’homme ;
— 13-15 % de calories protéiques, soit 80 à 85 % de protéines ;
— > 40 % de calories lipidiques, soit 85 à 90 g de lipides (la consoinnni tion moyenne est en fait de 43 %) ;
— > 40 % de calories glucidiques, soit 210 g de glucides ;
— 7 % de calories d’origine alcoolique.
Il existe actuellement une controverse sur les éventuels bienfaits d’uni diminution des lipides au profit des amidons. Il est difficile, dans IVIMI actuel de nos connaissances, de prendre position.
A noter l’imprécision de l’évaluation de la teneur en graisses d’assaisonnement et de la teneur en graisses et sucres « cachés ».
Equivalences
Se reporter aux équivalences indiquées au chapitre « obésité ».
Controle nutritionnel d’un régime thérapeutique
La vérification que le régime ne présente de carence en aucun des cléments plastiques est longue et complexe.
lin fait, lorsque le régime prescrit est à la fois abondant et Varié, le i mil rôle ne porte que sur l’apport protéique et l’apport calcique. Par i outre, lorsque le régime prescrit comporte l’interdiction d’un grand nombre d’aliments, il est indispensable de refaire une vérification quantitative nutriment par nutriment.
Un des avantages de la prescription de régime à l’aide de l’informatique rst (|u’un tel contrôle est fait de façon systématique.
Un régime thérapeutique ne doit pas provoquer de dénutrition. Cette il hi mation, d’apparence paradoxale, est importante en clinique : ainsi un Ht and nombre de sujets obèses, en cours d’amaigrissement, sont en déficit soit protéique, soit calcique, soit vitaminique.
I .’apport protéique, chez le sujet sédentaire, ne doit pas être inférieur à Vi g chez la femme, à 70 g chez l’homme dont la moitié doit être en pioléines d’origine animale, sous peine d’entraîner une dénutrition protéique.
Dans le cas de régimes prolongés plusieurs mois, il faut vérifier l’apport milritionnel en acides aminés soufrés.
L’apport en calcium ne doit pas être inférieur à 600 mg par jour ; toutes 1rs vitamines doivent être apportées. Chez la femme, on quantifiera aussi l’apport en fer.
Régimes particuliéres
Pour des raisons diverses, religieuses, philosophiques, médicales, voire médiatiques, certains régimes sont utilisés sans directive médicale. A l’exception du régime végétarien, qui est bien équilibré lorsqu’il comporte • ni moins 30 g de protéines animales, et de ceux prescrits par les Weight Walchers, tous sont cause : de dénutrition protéique, car les protéines végétales sont de faible valeur biologique. Les protéines animales sont alors prises sur la masse musculaire même du sujet (autophagie) ;
— de déficit en calcium, car le coefficient d’assimilation est bas pour le calcium d’origine végétale ;
— d’une alcalinisation des urines car les cations des végétaux (Na, K) ne sont pas métabolisables alors que les anions (acides organiques) le sont.
Régime végétarien
Il exclut la chair animale et le poisson, mais il autorise le lait, les fromages et les œufs. S’il peut être bien équilibré, il fait souvent l’objet d’une application restrictive et est générateur de carence protéique.
Régime végétalien
Il exclut tout aliment d’origine animale, y compris le lait, le beurre et l’œuf. La valeur biologique des protéines végétales étant faible, la carence protéique est rapide et sévère.
Régime dissocié
Chaque jour, le sujet consomme exclusivement un type d’aliment : viande, fruits, fromages, légumes etc. Le déséquilibre nutritionnel, évident, favorise un amaigrissement, mais également des troubles de carence rapides.
Régime macrobiotique
Il consiste en la prise de riz complet additionné de légumes et légumineux divers. Il est accompagné d’une restriction hydrique. Cette restriction associée à la carence en protéines animales, font de ce régime asocial un véritable danger.
Les régimes amaigrissants « médiatiques » .
Vidéo : Consommation alimentaire du « Français moyen »
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