Conseils micronutritionnels pour État dépressif
Le cerveau est l’organe le plus sensible aux variations alimentaires car il ne peut pas faire de réserve. Le seul carburant utilisable par le cerveau est le sucre (glucide).
Les hypoglycémies entraînent des troubles de la fonction du cerveau : asthénie, démotivation, baisse de concentration. En réponse à une hypoglycémie, il y a une réaction adrénergique qui va provoquer irritabilité, tremblement, tachycardie, anxiété, faim et céphalée.
Pour prévenir les hypoglycémies, il faut veiller à :
– ne pas sauter de repas
– prendre un petit déjeuner copieux : œuf ou jambon, pain beurre, fromage ou yaourt, fruit
– ne pas boire de café sucré
– ne pas grignoter (surtout pas de sucrerie !).
En effet, quand vous mangez une sucrerie à jeun, le taux de sucre dans le sang va augmenter rapidement et de manière importante (= hyperglycémie). Le corps supportant mal cette situation, va faire retirer ce sucre en excès par l’insuline, mais, dans la précipitation l’insuline en retire trop et provoque une hypoglycémie. En revanche, à moins d’être diabétique, le corps saura seul reproduire des glucides pour remonter une hypoglycémie entre les repas : ne vous jetez pas sur une sucrerie si vous avez une petite fringale mais attendez une demi-heure que votre organisme se régule.
Les protéines vont permettre une bonne synthèse des neuromédiateurs, il faut donc en manger le matin et le midi en bonne quantité.
Les lipides interviennent dans la souplesse des neurones et leur efficacité. Un taux de cholestérol trop bas entraîne
des troubles dépressifs. Le lithium (San Pellegrino, Wadwiller) favorise le passage du tryptophane et donc la synthèse de la sérotonine, ce neuromédiateur qui apaise. Le magnésium, quant à lui, module l’hyperexpression des neuromédiateurs, et permet de réguler bien souvent une forte anxiété.
Conseils micronutritionnels :
– magnésium,
– calcium,
– fer,
– vitamine B9,
– huile d’onagre,
– tryptophane après 15h.