Composition des mélanges nutritifs
Les mélanges nutritifs doivent fournir l’apport énergétique par les glucide« et les lipides | l’apport plastique par les protides, mais également couvrir les besoins ®n eau, électrolytes» vitamines et oligo-éléments.
La composition <iu mélange doit, en outre pouvoir s’adapter aux impératifs du terrain et de la pathologie du patient : insuffisance rénale, insuffisance pancréatique exocrine, nouveau-né…
Deux grands typos de mélanges nutritifs sont actuellement utilisés :
Les produits complets
Les aliments naturels
Ils sont à la base de « l’unité alimentaire” de LEVY :
. Lait partiellement scremé en poudre : 100 g ;
. Sucre raffiné (saccharose) : 100 g ; o/
. Viande de boeuf dégraissés et paré® à 14 % de prtotides.
. Purée de carottes : 100 g ;
. Jaune d’oeuf moyen : 17 g ;
. Hydrosol,polyvitaminé : 2 ml ;
Eau de riz : 500 è 1500 n:î.
La ration quotidienne moyenne est en générai un multiple simple de 1 ‘ unité de base.
_Les mélanges sont toujours préparés le jour mime de l’emploi et conservés jusqu’à l’administration.
-‘autres formulations ont été proposées utilisant les aliments ie commerce st les préparations pédiatriques,
Ces préparations s’adressent à un intestin et à un colon fonctionnellement sains.
Leurs avantages sont leur facilité 4e préparation ou « mixer » dans un hôpital général, leur richesse naturelle en vitaminés et oligo-éléments leur caractère êconodiique.
Leur compontion est toutefois approximative et leur viscosité les rend impropres è l’utilisation avec les sondes de petit
calihre.
Les Préparations industrielles
Elles ont l’avantage d’une très grande diversité, d’une composition préciseet 4’«ne préparation immédiate aisée.
- Les mélangea polymeriques non dégradés
sont les plus utilisés. Liquides ou semi-1iquides, ils conviennent aux sondes finee ; complets au plan nutritionnel, ils contiennent des glucides, lipides, protides, à haut poids moleculaire, sont isotoniques ou moderement hyperosmotiques, nécessitent une
fonction enzymatique s’ttb normale dm gréleet sont pem on eux.
La variété des sources de protides fait que le-choix des mélanges depend surtout, des habitudes médicales et diététiques locales.
La différence fondamentale concerne les mélanges à base de lait et les produits sans lactose, faible en résidus.
- Les diètes à composition définie
Elles sont intermédiaires. Elles auraient à la fois les avantages des aliments naturels et des aliments dégradés, sans leurs inconvénients.
En pratique, il s’agit de deux produits à base d’albumine d!oeuf. riches en glucides et pauvres en lipides, sans résidus et exemples de lactose. Leur intérêt est de fournir un composé peu osmotique, à digestibilité élevée, bien adaP-é aux ü.al absorptions lipidiques. Ce sont toutefois des mélanges onereux et inefficaces en cas de déficit pancréatique sévère.
- Les Produits élémentaires et semi-élémentaires.
Le recours a ces produits est indispensable lorsque les fonction» de digestion, et ou d’absorption sont gravement diminuées par déficit bilio- -pancréatique, malabsorption inflammatoire, fistule ou resection étendue du grôle.
Les produits monomériques ou régimes élémentaires vraies. Ce sont des mélanges d’acides, aminés, de glucides simples :
glucose, maltose, sans lipides ou avec un minimum de lipides fournissant on principe les acides gras essentiels.
Initialement préparés pour l es coittonamte» ils ont l’avantage d’être absorbé s sur un court segment d’intestin grêle sans faire appel aux sécrétions intestinales ou pancréatiques et ne pas comporter de résidus. Très solubles, ils peuvent être administrés par des sondes de petit calibre voire par un catheter. Leur inconvénient majeur réside dans leur importante osmolarité qui nécessite certaines précautions d’emploi.
La supplémentstion en él ectroly tes et, vitamines sera calculée en fonction de la composition des aliments utilisés et des besoins du malade.
Les produits semi-élémentairftR.
Ils différent des dis tes élémentaires vraies par 1 ’emploi d1hydrolysats partiels de proteines enrichis en acides aminés ou de mélangés de « petits peptides » ou oligo-peptides. Ils sont iso- osmotiques à 1 kca l/ml et sont remarquablement tolérés en cas de grêle court ou de grêle radique.
- Les Formules spécifiques
destinées aux patients insuffisante hépatiques.
– dans le premier cas, l’administration d’acides aminés essentiels enrichis en histidine permettrait de limiter l ’ hyper azot eniie en favorisant l’ anabol isme .
C’est une préparation polymerique dense (1,9 kcol/ml) exempte de Ma et de K, administrabie par voie orale ou entérale.
Elle n’est utile que si les éru rations extra-rénales sont impossibles ou recusées.
Dans le deuxième cas, le produit également polymérique contient des acides aminés essentiels et non essentiels avec un rapport acides aminés branchés sur acides aminés aromatique élevé.