Comment savoir qu'on a de l'arthrose ?
Articulations douloureuses, raides le matin, qui craquent… autant de signes révélateurs. Toutefois, un avis médical est nécessaire pour établir un bon diagnostic.
Que dois-je dire à mon médecin ?
Si vous souffrez des articulations, votre généraliste va tout d’abord vous demander de décrire vos douleurs: où avez-vous mal? La douleur « bouge »-t-elle? Est-elle très forte? Est-ce que ça tire? Est-ce plutôt comme une pulsation ? La marche ou la montée d’escaliers est-elle difficile? La douleur vous gêne- t-elle au quotidien au point de perturber vos activités? L’articulation est-elle enflée, rouge, signe d’une inflammation ?
Pensez ainsi à dire à votre médecin si vous avez récemment eu de la fièvre, si vous perdez l’appétit, si vous avez maigri. Si c’est le cas, ces précisions lui feront plutôt pensera l’arthrite, une inflammation des articulations.
Il est également important de dire si votre activité professionnelle nécessite de porter de lourdes charges ou bien si d’autres membres de la famille souffrent d’arthrose ou ont été opérés des articulations.
Au terme de cet entretien, le médecin va examiner vos articulations pour se rendre compte de l’importance de la gêne qu’occasionne
l’arthrose sur votre mobilité. Si vous souffrez ilu genou, le médecin va examiner votre articulation dans 3 positions:
- debout afin de rechercher d’éventuelles déformations de l’articulation;
- en marchant pour évaluer les difficultés à avancer et la nécessité d’utiliser une canne;
- en position couchée : certains mouvements sont souvent douloureux. Les torsions, lorsque l’on se retourne, par exemple, font travailler l’articulation en force. Le médecin va reproduire ce mouvement pour la « tester ».
Quels autres examens sont nécessaires?
Les radiographies de la (ou des) articulation (-s) douloureuse (-s) permettent de confirmer le diagnostic du médecin. Elles peuvent révéler plusieurs signes classiques. Une radio reflète avec retard la maladie et les modifications au niveau des os. Il n’y a pas de parallèle entre l’intensité des douleurs et l’importance des signes radiologiques: certaines lésions visibles sur une radio peuvent n’entraîner aucune gêne.
Devant un doute, une prise de sang est parfois nécessaire. On mesure alors la « vitesse de sédimentation » et le taux de « protéine C réactive » qui permettent d’évaluer le degré d’inflammation. Cette dernière est libérée par le corps en réaction à une blessure, une infection ou une inflammation. Son taux sanguin augmente systématiquement en cas d’inflammation. Dans ce cas, le médecin exclut le diagnostic simple d’arthrose.
Vidéo: Comment savoir qu’on a de l’arthrose ?
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