Ce que le diabétique doit apprendre
Le diabétique insulinodépendant, doit apprendre :
La technique de conservation, de prélèvement et d’injection de l’insuline (ainsi que la gestion ce ses déchets de soins). A notre sens, tout diabétique insulinodépendant, même lorsqu’il utilise des stylos à insuline, doit savoir utiliser une seringue à insuline qu’il trouvera dans tous es pays de tous les continents. Il doit apprendre à mesurer sa glycémie et à rechercher grycosurie et cétonurie. Il doit savoir vérifier la fiabilité de son lecteur glycémique en comparant le résultat obtenu par le laboratoire à celui fourni par le lecteur glycémique au Tiême moment.
I aoit connaître la cinétique d’action de ses insulines ;
Il doit connaître la base de l’équilibre alimentaire nécessaire à la prévention des complications r athérosclérose et plus spécifiquement la composition glucidique des aliments ;
Il doit savoir prendre en compte dans le calcul des doses d’insuline la composition du repas et sortance de l’activité physique ;
Il doit connaître la signification de l’HbAlc, sa valeur pronostique, ses résultats et son objectif personnel ;
Il doit connaître la conduite à tenir en cas d’hypoglycémie ou d’hyperglycémie ;
Il doit connaître la conduite à tenir en cas d’affection intercurrente. Il doit connaître la sçnification de la cétonurie et la conduite à tenir en cas de la décompensation cétosique du ¿aoète ;
– Il doit savoir à quoi sert le glucagon et l’enseigner à son entourage ;
– Il doit connaître les complications du diabète, leur prévention et leurs modalités de dépistag
Apprentissage de Hnsuimothérapie fonctionnelle
L’apprentissage de l’insulinothérapie fonctionnelle peut se faire soit lors d’une hospitalisation semaine, soit en ambulatoire à l’occasion d’hospitalisation de jour répétées.
Nécessité d’une équipe spécialisée
Le diabétique insulinodépendant doit être suivi par une équipe diabétologique et un méde spécialisé et pas seulement par son médecin généraliste. C’est avec ces professionnels que patient diabétique de type 1 est amené à discuter, analyser, négocier, confronter, expérimenter Ces échanges se font à partir des résultats glycémiques consignés ou enregistrés.
Les questions à traiter ne manquent pas : quels objectifs en matière d’HbAlc et en matière glycémie capillaire ? Quelle fréquence d’auto-surveillance glycémique ? Quelle techniq d’injection ? Quels changements thérapeutiques ? Quelles modifications comportementales Quelles causes d’une hypoglycémie sévère ? Quelle prévention d’une récidive ? Quelle informati et quelle formation de l’entourage familial et/ou professionnel ?… C’est autour de la réponse à c questions que se noue l’alliance thérapeutique entre le patient et les différents professionne médicaux et paramédicaux spécialisés.
Carnet d’auto-surveillance
Le carnet de surveillance glycémique a longtemps été tenu par les patients uniquement à l’usage des médecins. Sa fonction doit donc être modifiée. Son utilité première doit revenir au patient lui-même. La tenue d’un carnet manuscrit ou électronique permet en effet, contrairement au simple déroulé de la mémoire électronique des lecteurs glycémiques, de visualiser par une « lecture verticale » toutes les semaines ou tous les 15 jours les heures de la journée où se reproduisent plus fréquemment des épisodes d’hypoglycémie ou des échappements hyperglycémiques, afin de pouvoir les corriger par une adaptation thérapeutique préventive. Si le patient n’utilise pas lui-même son carnet, il nous paraît néanmoins utile de lui demander de mesurer ses glycémies et de les noter (avec les doses d’insuline injectée, les apports glucidiques, l’activité physique et les événements intercurrents) pendant les 15 jours précédant la consultation pour pouvoir discuter chiffres en mains avec le diabétologue, du moins si l’HbAlc est supérieure à 7,5 p. 100, ou si les hypoglycémies apparaissent trop fréquentes.
La conservation de l’inseline
• L’insuline est stable à 25 °C pendant 24-36 mois. Il n’est donc pas nécessaire de garder le flacon que l’on utilise au réfrigérateur, contrairement aux notions admises.
• En revanche, les réserves d’insuline doivent être conservées entre 2 et 15 °C, mais elles ne doivent pas être congelées.
• Le coton et l’alcool ne sont pas indispensables à la technique d’injection. Une peau propre suffit.