Botox à 40 , quid à 80 ?
Botox à 40 , quid à 80 ?
L’avis des internautes est infiniment plus réservé en ce qui concerne l’usage de produits chimiques injectés sous la peau. Le Botox en particulier leur fait peur. Même s’il s’agit de doses minimes, elles hésitent à se faire inoculer cette « toxine botulique » – le nom scientifique du Botox – dont elles redoutent les effets sur la durée. Beaucoup font remarquer le manque de recul à très long terme :
« Si l’on me fait du Botox à 40 ans, quelles seront les conséquences dans quarante ans, quand j’aurai 80 ans ? Je ne sais pas comment ma peau réagira si je me fais piquer pendant des dizaines d’années, et je ne sais pas non plus ce qui peut se passer si j’arrête brutalement au bout de quelque temps. Serai-je plus ou moins ridée que celles qui n’auront rien fait ? Les médecins se veulent rassurants, mais ils n’ont pas forcément la science du futur infuse ! »
Début 2008, suite aux seize morts provoqués, aux Etats-Unis, par un usage médical à haute dose de toxine botulique, la FDA a émis une mise en garde contre l’utilisation de ce produit, et demandé que les patients et les médecins soient tenus au courant des risques et s’inquiètent dès les premiers symptômes. Bien que les doses nécessaires en esthétique soient infimes par rapport à celles utilisées en médecine, ce genre de communiqué émanant d’un organisme public prouve que les antirides par paralysie des muscles sont désormais sous surveillance.
Les Françaises ne sont d’ailleurs pas les seules à se méfier. Ralph Nader, le célèbre défenseur des consommateurs américains, a lancé début 2008 une pétition pour demander aux pouvoirs publics de se préoccuper de ce problème, et de ne plus laisser s’organiser des « botox parties » sans contrôle sanitaire.
Vidéo: Botox à 40 , quid à 80 ?
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