Allaiter comme on peut, comme on veut
Pour allaiter comme on veut, comme on peut, il faut se battre, s’imposer auprès de son entourage et du personnel de santé, qui ne connaissent pas toujours ni les règles de l’allaitement ni celles d’une écoute bienveillante et initiatrice. Paradoxalement, les nouveaux parents ont autant besoin d’être entourés que laissés tranquilles. Ils ont besoin de développer une confiance dans leurs compétences de parents.
Le calme, l’intimité pour faire connaissance et une aide ponctuelle pour les corvées ménagères leur sont indispensables. L’entourage doit être discret, prévenant et respectueux. La fatigue de la grossesse et de l’accouchement, comme le rythme de sommeil perturbé, rendent la mère et le père plus vulnérables aux agressions de toutes sortes. Il serait vain de vouloir énumérer toutes les raisons justifiant d’allaiter ou non, et tout aussi inutile de vouloir appliquer des réponses et des recettes toutes faites. Nous avons évoqué les différentes peurs et résistances qui peuvent surgir au cours de cette période. Si leur expression est respectable, et doit être respectée comme la manifestation d’une difficulté intérieure, la femme chemine au travers comme elle peut et comme elle veut, aidée de son compagnon.
Avant tout, un choix
Décider d’allaiter ne peut être que le résultat d’une réflexion personnelle et à deux. Il ne faut pas s’effrayer ni perdre courage, même si l’enfance a été difficile. L’enfant porté est aussi l’espoir de renourrir l’enfant intérieur.
La grossesse peut être l’occasion de faire le point sur soi et de choisir un accompagnement thérapeutique ponctuel si l’un ou l’autre des parents se sent submergé par trop d’émotions douloureuses. La maternité est avant tout un chemin par rapport à soi-même, qui se fait d’un enfant à l’autre et qui n’est pas celui d’une autre.
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