Alimentation du diabètique
L’alimentation du diabétique est passée par plusieurs étapes :
* La période de Bouchardat (1806-1886) où 11 fallait jeûner puis introduire progressivement les amylacées tant que l’organisme le tolérait, (car glycosurie post prandiale).
* Jusqu’en 1920, Allen recommandait une restriction importante des glucides (d’où réduction du syndrome Polyro- polydipsique).
* Puis de 1921-1960, l’alimentation et le traitement doivent lutter surtout contre l’hyperglycémie.
* Les années 1970, apparaît l’idée de lutter également contre l’athérosclérose.
* Ces dernières années, la diététique évolue vers un « libéralisme dans la rigueur ”.
les objectifs de la prescription alimentaire chez le diabétique
Assurer un poids normal
Le sujet diabétique comme le non diabétique doit avoir un poids normal ( calculé en fonction de rage, de la taille et du sexe). L’éxcès de poids entraîne une résistance périphérique é l’insuline et donc déséquilibre le contrôle glycémique (diabète non insulinodépendant).
L’apport calorique global doit donc lenur compte du poids et être réduit pour normaliser le poids chez 1‘obèse. L’enquête alimentaire permet de situer le niveau calorique approximatif du sujet. La réduction de 30 à 50;? de ces apports permet de réduire le poids.
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Amortir les excursions glycémiques
Rappelons que les régimes restrictifs en hydrate de carbone (40æ par exemple) sont des régimes riches en graisses (401) et sont donc athérogènes.
En Tunisie, diverses enquêtes alimentaires ont montré que les hydrates de carbone assurent 601 du total du tunisien. La plupart des diabétiques ont un apport voisin de l’ordre de 55% (soit pour 2000cal : 1100 csl sous forme d’hydrate de carbone soit 275g de glucides). C’est le taux actuellement recommandé par las diabétologues car.
* un apport inférieur laisse la place aux graisses et donc devient athérogène,
* un apport supérieur augmente le taux des triglycérides endogènes et fait courir le même risque que le précédent., par ailleurs, Félévation de la glycémie dépend de :
- La nature du glucide :
+ Les sucres simples peuvent être très (glucose) ou très peu (sorbitoi) sucrants.
+ Les sucres complexes : pommes de terre ou lentilles.
+ L’index glycémique : pain, pomme de terre, pâtes, fruits, lentilles, haricot blanc, riz.
- La nature de la prise alimentaire :
+ Repas mixte : moins hyperglycémiant.
- La répartition de la ration glycémique dans le nycthemère
Il fractionnement de la ration évite l’hyperglycémie et aussi l’hypoglycémii (3 repas et 2 ê 3 collations) surtout pour les DiD et la grossessi diabétique.
- La richesse des repas en fibres alimentaires amortit le fluctuations glycémiques
Leur apport doit être supérieur à 25 – 30g/j. Ce fibres alimentaires ont également l’intérêt d’améliorer le profil lipidiqu« particulièrement celui des Triglycérides et de normaliser le transi intestinale.