Agriculture biologique
II y a encore une cinquantaine d’années, de nombreux particuliers avaient leur propre potager. Ils y cultivaient fruits et légumes sans engrais chimique ni pesticide, produisant ainsi ce que l’on nomme aujourd’hui des aliments « biologiques »…
Les lois françaises, en accord avec les directives européennes, fixent précisément les contours de ce mode de production, base sur un écosystème ou « rien ne se perd, tout se transforme ». L’objectif principal étant l’impact positif sur 1’environnement, l’agriculture biologique allie les pratiques environnementales, un haut degré de biodiversité, la préservation des ressources naturelles et l’application de normes élevées en matière de bien-être animal. Elle limite la pollution chimique de la terre, de Faire, de l’eau et optimise l’utilisation de ressources renouvelables. Utiliser du fumier naturel, minimiser l’utilisation d’OGM adapter les choix des races animales aux conditions locales font partie des pratiques qui en découlent.
A charge pour les pays de l’Union européenne de compléter les règlements par des dispositions nationales. Aussi, 1’ agriculture biologique est différente selon les pays. Le label « bio » et la marque « AB », sont définis et contrôles par le ministère de l’Agriculture français.
Pour les consommateurs, manger « bio », c’est manger « sain », en retrouvant les « vraies saveurs ». Même les formes imparfaites des légumes biologiques, jugées plus « authentiques », deviennent une garantie de qualité. Argument marketing ou gage d’hygiène de vie ? L’impact bénéfique d’une consommation régulière d’aliments biologiques sur la sante reste a prouver. Etant un mode de production, l’agriculture biologique est soumise a des obligations de moyens et non de résultats.