Comment se déroule une séance de TFH
Le but de la Santé par le Toucher est de tester et d equilibrer nos muscles pour libérer la circulation de l’énergie dans le corps.
Comment fait-on cela ?
Première étape : les exercices d’auto-équilibrage, appelés « prétests »
Nous pratiquons un auto-équilibrage qui va bénéficier autant au praticien qu’au client. Nous l’avons vu dans le chapitre de la vérification mus¬culaire, il s’agit d’obtenir une lecture claire avec le moins d’interférence possible. Les prétests en TFH sont les suivants :
- le pinch, sur le deltoïde : testez, le muscle doit être fort. Pincez le ventre du muscle, le test devient faible. Étirez le ventre du muscle, le test devient fort ;
- l’hydratation : boire de l’eau ;
- le mouvement croisé, dit « Cross Crawl » ;
- le test du renversement d’énergie du vaisseau Conception puis du vaisseau Gouverneur. Brosser, « balayer » chaque méridien plusieurs fois en passant votre main de haut en bas et de bas en haut en suivant le trajet de ceux-ci. Terminer aux lèvres.
Il y en a d’autres :
- les switchings droite/gauche ;
- les switchings haut/bas ;
- les switchings avant/arrière ;
- l’inhibition visuelle ;
- le test de l’énergie auriculaire.
Deuxième étape : Trouver le bon objectif
A partir d’un objectif précis, nous allons évaluer à l’aide de la vérification musculaire ce que provoque l’énoncé de cet objectif au niveau de la tonicité du muscle.
Par exemple, en pensant ou en énonçant ce que vous devez faire demain, le muscle sollicité « verrouille ». Cela signifie : « Je suis à l’aise avec cette situation ! »
Si le muscle ne tient pas la position, il « déverrouille », ce qui signifie : « Cette situation provoque chez moi un malaise. »
La vérification donne aussi cette indication : « Mes méridiens sont harmonieusement équilibrés (ou pas). »
Le feedback musculaire est une réponse physiologique qui échappe au contrôle du mental conscient. Le test permet d’accéder à la conscience du corps, à sa mémoire. Que ce soit penser à une situation stressante, ou bien la décrire à voix haute, il va y avoir un impact sur la circulation énergétique. Nous verrons plus loin que, pour le cerveau, « c’est comme si = c’est. »
Les tests musculaires permettent ainsi d’établir « le bilan » d’une situation donnée.
Troisième étape : rééquilibrer notre état énergétique et libérer l’émotion
Pour équilibrer, le Touch propose des moyens de renforcement. Pour « choisir » quel sera le meilleur outil de renforcement, nous utilisons encore le « test musculaire ».
Ces techniques de renforcement ont, pour certaines, été développées par la Kinésiologie Appliquée {points réflexes neuro-lymphatiques et neurovasculaires.. .) ou bien elles sont issues de la tradition chinoise (tonification, sédation…). Voici les différentes techniques de renforcement utilisées en TFH :
- les techniques liées aux muscles : origine/insertion, golgi et fuseaux neuro-musculaires ;
- la stimulation des points réflexes neuro-lymphatiques (Chapman) ;
- la tenue des points réflexes neuro-vasculaires (Bennett) ;
- les techniques d’énergétique chinoise : stimulations ou tenues de points, danse des méridiens, tonification, etc.
Le principe des points neuro-vasculaires, neuro-lymphatiques et d’acupressure est simple : ils vont agir comme des interrupteurs.
Le corps humain est parsemé « d’interrupteurs » qui, ouverts, laissent circuler l’énergie, mais qui, sous l’effet de stress, ont tendance à se fermer et à empêcher la libre circulation de notre énergie dans les méridiens.
Nous pourrions comparer le kinésiologue à un électricien qui teste quel est le circuit où l’électricité est coupée. Pour trouver la panne dans ce circuit électrique, l’électricien dispose d’un petit boîtier testeur qui permet de localiser les coupures. En Touch, nous localisons le circuit défaillant. Pour cela, nous mettons un muscle en extension, s’il est faible, nous posons la main sur le point d’acupuncture précis ou le point réflexe correspondant, et nous sentons alors le muscle devenir fort. C ’est ainsi que nous localisons un circuit bloqué. Nous allons ensuite rétablir les liaisons énergétiques, puis revérifier que le muscle est redevenu tonique sans que nous ayons besoin de tenir les points d’acupuncture.
La lampe s’allume ? Le circuit est rétabli !
Le muscle verrouille ? Le circuit est rétabli !
Par exemple, si le muscle en liaison avec le méridien Estomac teste faible, nous mettons deux doigts sur le point réflexe neuro-lymphatique corres-pondant à Estomac : si cela restaure la tonicité, cela veut dire que c’est ce point-là qui est perturbé et qui doit être rétabli.
Certains « interrupteurs » sont situés sur le tronc et le dos (on les ippelle « points neuro-lymphatiques », ils ont été découverts par Chapman), d’autres sont sur le crâne (les points neuro-vasculaires découverts par Bennett), d’autres encore sont situés sur le trajet des méridiens (ce sont les fameux points d’acupuncture), etc. Nous, nous parlerons de « points de digitopressure (ou d’acupressure) », car, contrairement aux acupuncteurs, nous n’employons pas d’aiguilles, mais nous stimulons les points avec les doigts. La libération des émotions se fait par tenue des points de libération pendant que le client bouge les yeux dans toutes les directions.