Un kyste de l'ovaire doit-il être opéré ?
Une douleur du bas-ventre, d’un côté ou de l’autre, peut durer un à deux jours dans le milieu du cycle au treizième ou quatorzième jour. Cette douleur correspond à l’ovulation, elle disparaît souvent sans médicament.
A l’inverse, une douleur qui persiste plusieurs jours, et qui augmente de jour en jour, nécessite la consultation d’un médecin. Celui-ci constate que le ventre est souple à la palpation, qu’il n’y a aucune urgence chirurgicale.
C’est l’échographie qui découvre sur un ovaire un kyste (sorte de petite poche liquidienne).
Le kyste est le plus souvent une conséquence d’un léger déséquilibre hormonal : on l’appelle « kyste fonctionnel ». Il est bénin et il n’est pas à opérer.
Une échographie de contrôle deux à trois mois plus tard montrera la disparition du kyste.
Un gynécologue doit être consulté si l’image de l’ovaire sur l’échographie n’est pas bien identifiée ou si le kyste persiste après trois mois.
La douleur est soulagée par des doses de Chamomilla 9 CH ou des comprimés de Spasfon® ou d’Ibuprofène®.
Un traitement hormonal peut être prescrit pour rééquilibrer le cycle :
- soit un comprimé de progestatif pendant dix jours tous les mois ;
- soit une pilule contraceptive qui met tout le système ovarien au repos.
Lorsque le doute persiste, des examens complémentaires sont pratiqués :
examens biologiques, scanner, cœlioscopie (une petite incision chirurgicale au niveau du nombril permet de regarder les organes génitaux, grâce à un petit tube introduit dans le ventre).