Oignon de cuisine
Allium cepa L.
Quel est son aspect ?
L’oignon est une plante triou bisannuelle. L’oignon proprement dit ne se forme qu’au cours de sa deuxième année de croissance. Il est de forme ronde, plus ou moins aplatie, et la plante y accumule ses réserves. Les racines de l’oignon ne plongent pas dans la terre, mais se cantonnent dans la couche superficielle de celle-ci. Ses feuilles ou pousses sont linéaires et cylindriques, elles sont lisses et parcheminées, comme enduites de cire. Les feuilles ne dépassent jamais la tige florale qui, la deuxième année, atteint une hauteur de 60—110 cm. Les fleurs blanches, légèrement verdâtres, juchées sur le longs pédoncules, se regroupent en ombelles.
D’où vient-il ?
On trouve encore actuellement des plantes sauvages d’oignon dans les montagnes de l’Afghanistan, du Turkestan et de l’Iran. Il semble cependant qu’il soit originaire de l’ouest de l’Asie. De nombreux documents historiques démontrent que l’oignon est connu, et cultivé depuis des centaines d’années. Dans certains pays, il était même considéré comme une plante sacrée. Ses vertus étaient appréciées et exploitées dans l’Egypte ancienne, en Ghine, en Asie orientale, et en Asie Mineure.
Que contient-il ?
L’oignon, tout comme l’ail, la ciboulette et le poireau, contient une huile essentielle piquante, dont la teneur en soufre accentue le caractère désinfectant. Elle arrive même à bout des phytoparasites (champignons ou moisissures) les plus tenaces. La cosmétologie ne s’intéresse pas uniquement à cette huile essentielle, mais aussi aux autres composants de l’oignon comme la fructose, les dérivés de flavone, les vitamines Bls B2, et C, l’acide panthothénique et le carotène dont l’action conjuguée est nourrissante et régénératrice.
L’oignon en cosmétologie :
Le soufre extrait de l’oignon apparaît dans des produits de soins pour les cheveux. Il combat la séborrhée et les pellicules, tandis que les vitamines de la plante veillent à la bonne irrigation sanguine du cuir chevelu. De nombreux produits pour les cheveux renferment de l’extrait d’oignon, d’ortie, de bouleau et de gui. Ses pelures brunes séchées sont utilisées pour teindre les cheveux. Mettre 30 g de pelures d’oignon à bouillir dans 200 g d’eau. Filtrer la décoction et ajouter 5 g de glycérine. Masser quotidiennement les cheveux avec cette préparation, jusqu’à ce que la nuance désirée soit obtenue. Cette technique n’est cependant pas valable pour les cheveux gras.
A quoi sert-il encore ?
Les qualités aromatiques de l’oignon en font l’objet d’une culture intensive.