Les rides , un secteur d'avenir
Les rides , un secteur d’avenir
Campagnes de publicité télévisées de l’industrie des cosmétiques, vitrines des pharmacies, pages des magazines, communiqués de presse sur des crèmes miraculeuses, promesses de résultats stupéfiants avalisés par un supposé corps médical, pourquoi les rides sont-elles devenues la cible numéro un de la bataille anti-âge ? Parce qu’elles sont le signe extérieur de vieillissement le plus perceptible, aussi bien pour soi-même que pour l’entourage. Les rides se remarquent au premier coup d’œil, chaque fois que l’on s’observe dans un miroir, chaque fois que quelqu’un d’autre vous regarde ou vous dévisage.
A moins d’être une Afghane condamnée à la burka, toute personne vivante offre aux autres, à découvert, le spectacle de sa figure, naturelle ou maquillée, d’origine ou retouchée. S’il nous déplaît, on peut tricher avec son corps grâce à des vêtements choisis pour dissimuler ses défauts ou mettre en valeur ses atouts. Impossible en revanche de cacher son visage – les voilettes de nos arrière-grands- mères ne sont plus là pour estomper les ravages du temps ou du chagrin. Après une mauvaise nuit (ou… une trop bonne), les lunettes de soleil restent le seul recours : elles cachent les cernes et les paupières gonflées mais ne dissimulent pas les autres marques des années. Le sociologue Jean-François Amadieu l’affirme: «Nous sommes largement ce que le regard d’autrui fait de nous. Notre visage, surtout, sera observé et interprété. Dépositaire d’une partie de notre histoire personnelle, il joue un rôle éminent dans les messages que nous transmettons. »
Un message qui a totalement évolué depuis un siècle. Jadis, les rides avaient une valeur sociale qu’elles ont totalement perdue désormais.
Vidéo: Les rides , un secteur d’avenir
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