Reproduit-on avec son enfant ce qu'on a soi-meme vécu petit ?: reproduire ce que l'on a vécu
Je n’ai pas reçu à amour de mes parents, saurai-je en donner à t enfant ? », «Mon père était violent, je crains de devenir comme h chaque fois que je me fâche contre mon enfant ! »
La tendance inconsciente à reproduire avec son enfant le de relation qu’on a eu avec ses propres parents est bien cor elle est toutefois à relativiser. Nous avons vu au cours de ce pitre que devenir parent implique tout un questionnement si propres parents. Le parent que je vais devenir est le fruit d’un processus complexe : je m’identifie à certains aspects que j’ai appréciés chez mes parents mais j en rejette d autres qui m ont fait souffrir m’identifie aussi à l’enfant que j’ai été face aux parents que j’ai avec ses joies et ses peines.
La manière d’être parent ne peut donc pas être com comme un héritage simple et direct de la génération précédente . Certes, la personnalité, les émotions et les comportement parents influencent le développement de l’enfant puis de l’adulte mais l’enfant n’est pas passif, il joue lui aussi un rôle de p manière d’appréhender ces éléments et de réagir à ce que lui t mettent ses parents. Au cours de sa vie, en fonction de ses es tés à élaborer et à se remettre en question, sa perception évolue. Au gré des rencontres et des expériences, son regard sur son passé et sur ses parents change ; il accepte certaines choses et pas d’au Certains parents ont tellement peur de « reproduire » ce comportements avec leur enfant qu’ils adoptent une attitude opposée extrême. Ils n’ont souvent pas conscience de la raison q pousse à agir ainsi.
Un enfant n’a pas besoin de parents parfaits, mais sereins ! Aucun parent n’étant par définition «parfait», chaque adulte a des souvenirs plus ou moins heureux de sa petite enfance. Plus les conditions dans lesquelles il a grandi ont été difficiles (carences affectives,traumatismes, abus, abandon, deuils, etc.), plus la tâche d’élaboration de ce passé est importante. Parfois, ce travail est trop complexe pour être effectué seul et la psychothérapie aide à progresser dans le processus qui permet d accéder à une parentalité sereine .
Ce qui, de la relation avec ses propres parents, se répète se rejoue de manière quasi automatique, concerne des éléments qui n’ont pas pu être pensés, réfléchis, discutés. Ils restent enfouis en soi à l’état de ressentis trop vagues pour être élaborés. Pari la personne a conscience de l’existence d une zone d ombre en mais préfère ne pas trop s en approcher de peur de réveiller d’anciens démons. Parfois, ces «zones infantiles douloureuses » existent à l’insu total de l’adulte. À peine pointent-elles le bout de leur que l’angoisse qu’elles provoquent les relègue au plus profond l’inconscient. Ces zones d ombre se traduisent par des symptômes divers : dépendance, troubles de la personnalité, etc. Pouvoir penser librement aux aspects difficiles de sa propre enfance et en parler protège de la répétition.