Les effects du vitamine C
Les signes du vitamine C
La carence provoque le scorbut
Chez l’adulte, le signe le plus précoce est une gingivite avec une réaction hypertrophique et des hémorragies.
D’autres hémorragies peuvent se produire, en particulier des hématomes sous-périostés et des pétéchies avec une hyperkératose des follicules pileux. L’évolution peut se faire soit vers des hémorragies mortelles, soit vers des ischémies myocardiques.
Chez le nourrisson, le scorbut se rencontre au cours de l’allaitement par des laits stérilisés, lorsque cette alimentation n’est pas supplémentée en jus d’agrumes. Le délai de latence est approximativement de 6 mois.
Il y a des hémorragies sous-périostées, souvent localisées aux membres inférieurs (à remarquer qu’il n’y a aucun signe gingival avant l’apparition des dents).
Les hémorragies cutanées sont plus étendues que chez l’adulte.
Traitement et surveillance du vitamine C
Prévention du scorbut
L’apport nécessaire est obtenu chez l’adulte par une alimentation comportant des aliments végétaux crus ou peu cuits.
Le scorbut est exceptionnel dans les pays industrialisés. Toutefois, des états marginaux de carence sont plus fréquents : 20 % des adultes en ITance consomment moins des 2/3 des apports conseillés. Ce sont les sujets de plus de 60 ans qui sont les plus touchés.
Dans les circonstances nutritionnelles particulières, surtout en ce qui concerne l’alimentation du nourrisson au lait de vache, déjà 5 fois plus pauvre à la source que le lait de femme et encore appauvri par la stérilisation, on utilisera la classique technique de la marine à voile (absorption de petites quantités de jus d’agrumes). Le lait matcrnisé contient, conformément à une législation récente, un taux d’acide ascorbique égal à celui du lait de femme.
Traitement du scorbut
Des doses quotidiennes de 100 à 200 mg permettent d’obtenir un effet maximal. On sait en effet (voir supra Test de surcharge) que déjà pour ces doses la majeure partie de la vitamine fournie est éliminée par voie urinaire.
Chez le nourisson
Méthémoglobinémie idiopathique du nourrisson: des doses de 300 mg/j. constituent un traitement adjuvant.
Dans la phénylcétonurie du nourrisson, en particulier du prématuré, une dose unique de 100 mg constitue un test thérapeutique permettant de séparer la phénylcétonurie de carence ascorbique de la phénylcétonurie essentielle, la plus fréquente.
Alcaptonurie : l’alcaptonurie, caractérisée par un défaut de l’activité enzymatique de l’acide homogentisique-oxydase, conduit à l’accumulation et à l’excrétion urinaire excessive d’acide homogentisique. S’y associe le dépôt d’un pigment sombre dans le tissu conjonctif (ochronose). On a préconisé l’emploi d’acide ascorbique, à fortes doses, pour empêcher l’oxydation et la polymérisation de l’acide homogentisique, permettant ainsi de prévenir la formation du pigment et sa déposition dans l’ochronose.
Certans traitements (hémodialyse)
Ils nécessitent un apport en vitamine C de l’ordre de 100 à 200 mg/j. Des doses supérieures (500 mg à 1 g/j) se révèlent indispensables lors de certaines chimiothérapies, particulièrement avec les sels de platine.
Traitement d’appoint
La vitamine C, en raison de son action réductrice et de ses effets stimulants sur la synthèse du cytochrome P 450, été utilisée comme traitement détoxicant d’appoint en cas de méthémoglobinémie, au cours des accidents de traitement par les sels d’or, le bismuth, le benzolisme, et les intoxications par les métaux lourds, comme le plomb, le mercure, le cadmium et le strontium radio-actif.
La vitamine c a doses massives (1 à plusieurs g/j.) a été conseillée à titre de traitement préventif et curatif de rhino-pharyngites saisonnières virales et d’états grippaux et très largement utilisée dans ces indications. Son action stimulante sur le système immunitaire justifie cette application.
La vitamine C est antioxydante et, en tant que telle, intervient dans le taux des radicaux libres. L’excès de ceux-ci est fortement soupçonné de jouer un rôle dans un grand nombre de pathologies, dont les maladies cardiovasculaires, divers cancers, mais aussi le vieillissement. En faveur de cette théorie, il y a d’une part les expériences in vitro, d’autre part les corrélations épidémiologiques, mais pas de preuves qui pourraient seulement être obtenues par les études de supplémentation actuellement en cours. Dans ces études, sont utilisées conjointement d’autres vitamines antioxydantes telles le tocophérol.
Vidéo : Les effects du vitamine C
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