Zinc
Dans les pays industrialisés, de nombreuses fractions de la population ont des apports insuffisants en zinc. On trouve du zinc principalement dans les viandes et le poisson, les fruits de mer et les céréales complètes.
Le zinc dans l’organisme
La métallothionéine transporte le zinc et permet son stockage dans les organes, dans le foie en particulier. Il est essentiellement intracellulaire : le taux de zinc plasmatique ne représente qu’l % du zinc cellulaire total.
Pour une ration alimentaire normale apportant de 12 à 15 mg Zn/24 h, 20 à 30 % du zinc est absorbé par le tube digestif, dont 70 à 80 % fixés sur les sérums albumines plasmatiques et les alpha 2 macroglobulines.
Le zinc participe à la synthèse de nombreux métalloenzymes (par ex. anhydrase carbonique, lactico déshydrogénase, phosphatases alcalines…) il joue un rôle catalytique et module l’activité des enzymes.
Il est impliqué dans le métabolisme des glucides, des lipides, des protéines et des acides nucléiques. Il protège l’organisme des effets toxiques des radicaux libres car il est protecteur des groupements thiols des protéines et du glutathion.
Le cuivre et le fer exercent un effet compétitif sur l’absorption du zinc. Certains médicaments sont des chélateurs du zinc (D pénicillamine, cimé- tidine).
Excrétion du zinc
Le zinc est essentiellement excrété par les selles. L’excrétion urinaire, ainsi que la sueur, sont des voies mineures d’élimination.
Besoins en zinc
Les carences en zinc se traduisent par une hypogneusie, une hypoosmie, des troubles cutanéo-muqueux avec retard de cicatrisation.
Un apport déficitaire en zinc :
— augmente la morbidité fœto-maternelle,
— retentit sur l’immunité cellulaire,
— peut diminuer l’appétit et ralentir la croissance,
— pourrait être un facteur de risque des maladies cardio-vasculaires.
Les besoins sont évalués : 12 à 15 mg/j chez l’adulte, 3 à 5 mg/j au cours
de la première année, 10 mg chez l’enfant d’ 1 à 10 ans.
Pour la femme enceinte et allaitante, de nombreux pays recommandent un apport quotidien de 25 mg.