Vitamine C ou acide ascorbique
La carence (scorbut) et le traitement par les agrumes ont étc décrits dès le dix-septième siècle dans la marine de guerre britannique.
Structure et stabilité du Vitamine C ou acide ascorbique
L’acide ascorbique est détruit par oxydation. Il est particulièrement sensible à la chaleur et à la lumière.
Sources du Vitamine C
Tous les produits végétaux contiennent de la vitamine C ; les agrumes en sont plus particulièrement riches. La vitamine C est très oxydable, sensible à la chaleur et à la lumière.
L’acide ascorbique est utilisé comme additif alimentaire antioxydant. La législation de la Communauté économique européenne précise que les aliments ou boissons ne peuvent contenir plus de 300 mg/kg de vitamine C.
Dans l’organisme, les concentrations les plus importantes en vitamine C sont dans l’hypophyse et les corticosurrénales.
Besoins en vitamine C
Une dose de 10 mg/24 h est suffisante pour prévenir le scorbut. Les taux recommandés sont supérieurs : compris, selon l’âge et le pays, entre 60 et 100 mg/24 h, plus chez le fumeur, 120 mg.
Rôle métabolique du Vitamine C
La vitamine C existe sous 2 formes : l’acide ascorbique et l’acide déhydroascorbique. Ainsi elle sert au transport d’ions H et intervient dans de nombreuses réactions d’oxydo-réduction. Elle participe à la dégradation des radicaux libres d’oxygène, ce qui protège la cellule des agents oxydants toxiques.
Métabolisme glucidique
La carence provoque des troubles du métabolisme glucidique (hyperglycémie, diminution de la tolérance au glucose, diminution du taux de la concentration de glycogène hépatique, résistance à l’insuline).
Au niveau du tissu : la vitamine C est nécessaire comme protecteur des systèmes enzymatiques assurant la synthèse de l’acide alpha-cétonique précurseur de Phydroxyproline. Elle est indispensable à la synthèse du collagène de réparation.
Au niveau des corticosurrenales : on sait que la stimulation par le provoque une chute brutale de la teneur en vitamine C des corticosurrénales (ancien dosage biologique de l’ACTH), mais chez le i nhaye et chez l’homme scorbutique le fonctionnement cortico-surrénalien ilmicure non modifié. Chez le cobaye en situation de stress, la vitamine C est un modulateur de la sécrétion des hormones surrénaliennes.
Metabilisme du fer : la vitamine C est nécessaire à l’absorption du li i au niveau de la muqueuse gastro-duodénale, la carence étant Misivptible d’entraîner une anémie hypochrome hyposidérémique.
Synthese cathécholamine : la vitamine C intervient dans les réactions d’hydroxylation des précurseurs (phénylalanine et tyrosine).
Metabolisme de la tyrosine : l’acide ascorbique participe au métabolisme de la tyrosine en protégeant l’acide-p-hydroxyphénylpyruvique- oxydase. Chez le nouveau-né carencé en vitamine C, une partie de la tyrosine ingérée est éliminée sous forme d’un métabolite anormal (l’acide l> hydroxyphénylpyruvique dans l’urine ; important diagnostic différentiel avec la phénylcétonurie essentielle).
Action oxydase responsables de la détoxication et ilo la transformation des agents cancérigènes.
Fonction ovarienne : lors de l’ovulation, l’excrétion urinaire de vitamine C augmente. L’avitaminose C provoque la dégénérescence folliculaire et l’atrophie du corps jaune.
— La vitamine C intervient dans le métabolisme de l’histamine ;
— en présence d’ions cuivre, elle prévient son accumulation et contribue à sa dégradation et à son élimination ;
— elle participe à la destruction des radicaux libres oxygénés : radical hydroxyl, oxygène singlet, radical superoxyde ;
— la vitamine C augmente la mobilité des leucocytes et la transformation des lymphocytes ; elle protège leur membrane, participe à l’augmenta- lion de la synthèse de l’interféron et joue un rôle important dans le fractionnement des cellules phagocytaires.
Les itamines C est absorbe tout au long de l’intestin grêle. Les capacités d’absorption sont très excédentaires.
Carence du Vitamine C ou acide ascorbique
Diagnostic positif
Les taux plasmatiques habituels de vitamine C sont compris entre 6,2 et 14 mg/1. Un taux inférieur à 2,5kg/1 correspond à un état de carence.
Le dosage le plus utile est celui de la vitamine C contenue dans les globules blancs : la teneur normale est de 16 mg/100 ml de globules blancs.
Les concentrations en dessous de 1 mg/100 ml sont certainement pathologiques.
Au cours du scorbut, les signes cliniques sont mieux corrélés avec la teneur globulaire qu’avec la teneur plasmatique.
Le dosage de la carnitine sérique et musculaire de base, et après charge en vitamine C peut être utile, sa biosynthèse hépatique requérant de l’acide ascorbique.
Test de surcharge :
On étudie l’élévation urinaire de la vitamine C chez des sujets recevant 200 ou 300 mg de vitamine C. Chez des sujets non carencés, plus de 75 % de la surcharge sont retrouvés dans les premières 48 heures.
Le temps de surcharge nécessaire pour obtenir cette concentration urinaire permet d’apprécier la gravité de la carence.
Aux doses physiologiques, une part de la vitamine C est oxydée jusqu’au C02 et H20.
La vitamine C subit une filtration glomérulaire et une réabsorption tubulaire qui reprend 97 à 99,5 % de la quantité filtrée. C’est seulement lorsque le taux plasmatique dépasse le seuil rénal de 14 mg/1 que des proportions plus importantes sont excrétées.
Au cours des carences d’apport, Parscorbémie s’abaisse en quelques jours, la teneur des globules blancs s’abaissc en quelques semaines et l’apparition de signes cliniques a un temps de latence de 5 à 6 mois.
L’effet thérapeutique est très rapide. Les signes cliniques disparaissent dès la lre semaine du traitement.
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