Vitamines antioxydantes : Vitamine E
S’il existait un classement par ordre d’importance, si cela avait un sens de classer des substances toutes essentielles, je placerais la vitamine E en tête, sans aucune hésitation. Les tocophérols naturels représentent le premier antioxydant et protecteur de nos cellules. Elle est primordiale pour préserver la membrane cellulaire et les acides gras polyinsaturés qui la composent contre l’attaque des radicaux libres et ainsi joue un rôle capital dans la qualité des échanges et la vitalité des cellules.
Elle intervient donc au niveau des organes, et c’est ainsi que les chercheurs ont démontré qu’elle était particulièrement efficace à dose élevée (bien au-dessus des AQR) contre les affections cardio-vasculaires, la cataracte, le diabète insulino-dépendant, l’Alzheimer, la fonction rénale, le vieillissement, la stérilité, les troubles de la ménopause, les désordres génito-urinaire.
De plus, la vitamine E stimule les défenses immunitaires et la production des globules rouges, elle exerce une action anti-inflammatoire par une influence directe sur les systèmes enzymatiques, elle inhibe l’adhésion des plaquettes et contribue donc à fluidifier le sang et à réduire le risque de thrombose. A forte dose, et associée au sélénium et au betacarotène, la vitamine E diminue les risques de tumeur du sein et du poumon.
Comme vous le comprendrez dans les propos qui suivent, il est préférable de consommer des vitamines naturelles, ce qui est réalisable dans le cas de la vitamine E. Des études américaines sur des femmes enceintes prenant des vitamines E naturelles ou synthétiques démontrent à la fois la supériorité dans l’efficacité et la qualité de l’assimilation de la molécule naturelle.
Pour en revenir à la protection et la prévention, comme pour la vitamine C et la vitamine A, il est nécessaire de consommer régulièrement des tocophérols sous forme de compléments alimentaires.
Conseils d’utilisation :
- En prévention : 100 à 200 UI par jour.
- Sportifs et sujets exposés au stress oxydatifs : 600 à 800 UI.
- Maladies dégénératives, cardio-vasculaires, stérilité et désordres hormonaux : jusqu’à 1200 UI.
La vitamine E est potentialisée par les vitamines B, A, C, le manganèse, le sélénium, et le phosphore.
Elle est détruite par la pilule, le tabac, le chlore, le fer, la lumière et l’oxygène.
Une grave carence en vitamine E est extrêmement rare.
Par contre, les carences discrètes sont très fréquentes et peuvent entraîner :
- Des anémies par fragilité des globules rouges,
- Des dystrophies musculaires,
- Des troubles cardiaques et circulatoires,
- Des stérilités ou des avortements spontanés.
Même à doses très fortes la vitamine E, naturelle surtout, n’est pas toxique. Deux précautions :
- Il faudra toujours associer aux fortes doses de tocophérols des vitamines A, D, et K.
- Enfin, dans le cas des individus placés sous anticoagulants la prise de vitamine E doit être guidée par le médecin.