Vitales Vitamines
Personne aujourd’hui ne songerait à nier l’importance des vitamines. Les savants ont, depuis longtemps, montré que des maladies mortelles – le béribéri, le scorbut, la pellagre – étaient provoquées par une alimentation pauvre en vitamines. Mais il s’agit là de maladies aujourd’hui disparues, dont on n’entend heureusement plus parler. En revanche, on n’a pas fini de parler des vitamines, sans trop savoir de quoi il s’agit.
C’est un chimiste allemand qui les a découvertes. Ce sont des substances dont le rôle est surtout mis en lumière lorsqu’elles viennent à manquer. Certaines fonctions de l’organisme sont alors perturbées. On en déduit que les vitamines sont indispensables, bien que leur mode d’action soit encore mal connu. Les principales d’entre elles sont évoquées ici, par ordre alphabétique.
• Vitamine A : Elle consolide la résistance aux infections microbiennes et intervient aussi dans la vision nocturne. On la consomme surtout en mangeant des carottes. Mais on la trouve aussi dans le poisson ou le fromage.
• Vitamine B1 : Elle favorise la rapidité de l’influx nerveux et la mise en réserve d’énergie par l’organisme, d’où, en cas de carence, des signes de fatigue générale pouvant aller jusqu’au béribéri (caractérisé par des paralysies). La B1 se trouve principalement dans la viande, le poisson, les œufs.
• Vitamine B2 : Elle facilite l’absorption des glucides, lipides et protides mais évite aussi les phénomènes de
bouche sèche et lèvres gercées. Viande, poisson, œufs et fromage en contiennent.
• Vitamines B6 : Elle intervient dans de nombreuses lonctions régulatrices, en particulier dans celles du cerveau, i es besoins augmentent dans les cas d’alcoolisme. Se trouve dans les viandes, œufs, poissons, céréales.
• Vitamine B12 : Indispensable à l’élaboration des globules rouges. Son absence s’observe souvent dans les cas d’anémie. Consommer prioritairement du lait, des œufs, de la viande.
• Vitamine C : La plus connue et par conséquent la plus consommée, le plus souvent pour lutter contre des maladies infectieuses, en particulier la grippe. L’absence de vitamine C provoquait le scorbut qui se manifestait par des hémorragies et des troubles intestinaux. Les aliments qui apportent le plus de vitamine C sont les agrumes (orange, citron, pamplemousse).
• Vitamine D : Favorise l’absorption du calcium par les os. Joue donc un rôle primordial dans la croissance du squelette et dans sa consolidation chez les personnes âgées. Se trouve de préférence dans le lait entier, le beurre, le fromage et le poisson gras.
• Vitamine E : Le manque de vitamine E est un phénomène assez exceptionnel. Il peut intervenir dans certaines formes de dégénérescence musculaire. Mangez des fruits et des légumes, de préférence frais.
• Vitamine K : Intervient dans le processus de coagulation du sang. L’insuffisance de cette vitamine peut donc être cause d’hémorragies. On l’absorbe, comme la vitamine E, avec les légumes et les fruits frais.
• Vitamine PP : La carence de cette vitamine était responsable de la pellagre (maladie de peau évoluant vers des troubles nerveux et la démence), qui frappait surtout les sujets se nourrissant presque exclusivement de maïs. La vitamine PP est présente dans les protides de la viande et du poisson.
Aussi vitales soient-elles, ces vitamines ne doivent pas faire l’objet d’un culte alimentaire. Pourquoi les consommerait-on religieusement sous forme de pilules ou de comprimés, alors qu’on les trouve à l’état naturel dans les nourritures que nous absorbons quotidiennement ? La question se trouve néanmoins posée, dans la mesure où les techniques industrielles de fabrication et de conservation des produits alimentaires parviennent à détruire, au moins partiellement, les vitamines contenues dans les matières premières qui les composent. Du même coup, les mêmes industriels, ou leurs compères, en viennent à vendre séparément, à prix d’or, les substances dont ils ont eux-mêmes provoqué la disparition. Telles est l’origine du commerce de la « diététoc », que de grands spécialistes de la nutrition opposent à la « diététique ». Exemple de « diététoc », la vente de céréales pour le petit déjeuner proclamant un apport supplémentaire de vitamines de 30 ou 40 %. C’est une absurdité quand on sait que les besoins en vitamines se calculent en milligrammes, et que tout excédent est immédiatement éliminé par l’organisme.
Personne aujourd’hui ne songerait à nier l’importance des vitamines. Les savants ont, depuis longtemps, montré que des maladies mortelles – le béribéri, le scorbut, la pellagre – étaient provoquées par une alimentation pauvre en vitamines. Mais il s’agit là de maladies aujourd’hui disparues, dont on n’entend heureusement plus parler. En revanche, on n’a pas fini de parler des vitamines, sans trop savoir de quoi il s’agit.
C’est un chimiste allemand qui les a découvertes. Ce sont des substances dont le rôle est surtout mis en lumière lorsqu’elles viennent à manquer. Certaines fonctions de l’organisme sont alors perturbées. On en déduit que les vitamines sont indispensables, bien que leur mode d’action soit encore mal connu. Les principales d’entre elles sont évoquées ici, par ordre alphabétique.
• Vitamine A : Elle consolide la résistance aux infections microbiennes et intervient aussi dans la vision nocturne. On la consomme surtout en mangeant des carottes. Mais on la trouve aussi dans le poisson ou le fromage.
• Vitamine B1 : Elle favorise la rapidité de l’influx nerveux et la mise en réserve d’énergie par l’organisme, d’où, en cas de carence, des signes de fatigue générale pouvant aller jusqu’au béribéri (caractérisé par des paralysies). La B1 se trouve principalement dans la viande, le poisson, les œufs.
• Vitamine B2 : Elle facilite l’absorption des glucides, 52 lipides et protides mais évite aussi les phénomènes de
bouche sèche et lèvres gercées. Viande, poisson, œufs et fromage en contiennent.
• Vitamines B6 : Elle intervient dans de nombreuses lonctions régulatrices, en particulier dans celles du cerveau, i es besoins augmentent dans les cas d’alcoolisme. Se trouve dans les viandes, œufs, poissons, céréales.
• Vitamine B12 : Indispensable à l’élaboration des globules rouges. Son absence s’observe souvent dans les cas d’anémie. Consommer prioritairement du lait, des œufs, de la viande.
• Vitamine C : La plus connue et par conséquent la plus consommée, le plus souvent pour lutter contre des maladies infectieuses, en particulier la grippe. L’absence de vitamine C provoquait le scorbut qui se manifestait par des hémorragies et des troubles intestinaux. Les aliments qui apportent le plus de vitamine C sont les agrumes (orange, citron, pamplemousse).
• Vitamine D : Favorise l’absorption du calcium par les os. Joue donc un rôle primordial dans la croissance du squelette et dans sa consolidation chez les personnes âgées. Se trouve de préférence dans le lait entier, le beurre, le fromage et le poisson gras.
• Vitamine E : Le manque de vitamine E est un phénomène assez exceptionnel. Il peut intervenir dans certaines formes de dégénérescence musculaire. Mangez des fruits et des légumes, de préférence frais.
• Vitamine K : Intervient dans le processus de coagulation du sang. L’insuffisance de cette vitamine peut donc être cause d’hémorragies. On l’absorbe, comme la vitamine E, avec les légumes et les fruits frais.
• Vitamine PP : La carence de cette vitamine était responsable de la pellagre (maladie de peau évoluant vers des troubles nerveux et la démence), qui frappait surtout les sujets se nourrissant presque exclusivement de maïs. La vitamine PP est présente dans les protides de la viande et du poisson.
Aussi vitales soient-elles, ces vitamines ne doivent pas faire l’objet d’un culte alimentaire. Pourquoi les consommerait-on religieusement sous forme de pilules ou de comprimés, alors qu’on les trouve à l’état naturel dans les nourritures que nous absorbons quotidiennement ? La question se trouve néanmoins posée, dans la mesure où les techniques industrielles de fabrication et de conservation des produits alimentaires parviennent à détruire, au moins partiellement, les vitamines contenues dans les matières premières qui les composent. Du même coup, les mêmes industriels, ou leurs compères, en viennent à vendre séparément, à prix d’or, les substances dont ils ont eux-mêmes provoqué la disparition. Telles est l’origine du commerce de la « diététoc », que de grands spécialistes de la nutrition opposent à la « diététique ». Exemple de « diététoc », la vente de céréales pour le petit déjeuner proclamant un apport supplémentaire de vitamines de 30 ou 40 %. C’est une absurdité quand on sait que les besoins en vitamines se calculent en milligrammes, et que tout excédent est immédiatement éliminé par l’organisme.