Tumeur moelle
Les tumeurs de la moelle épinière, des racines et de ses enveloppes, sont des tumeurs rares. Les tumeurs de la moelle épinière sont 4-9 fois moins fréquentes que les tumeurs intracrâniennes et 15% de toutes les tumeurs primitives du système nerveux central et de ses enveloppes
Selon leur point de départ, ces tumeurs de la moelle sont divisés en 3 groupes:
1) les tumeurs intramédullaires, qui ne représentent que 10-20% de toutes les tumeurs intramédullaires et représentés principalement par les épendymomes et les astrocytomes.
2) les tumeurs estramédullaires intradurales :il s’agit essentiellement des neurinomes et des méningiomes.
3) Les tumeurs extradurales: représentées par les lésions d’origine métastatique.ils s’agit des tumeurs les plus frequentes
Tumeurs intramédullaires
90 à 95% des tumeurs intramédullaires sont des gliomes (2 6 ). Parmi eux, 95% sont des épendymomes ou des astrocytomes de bas grade
Tumeurs intradurales extra-médullaires
Les neurinomes sont les plus fréquentes des tumeurs intradurales extra-médullaires (50%), suivies par les méningiomes (40%)
Tumeurs épidurales
Les métastases sont les tumeurs les plus fréquentes et représentent 90% des tumeurs de l’espace épidural.
L’infiltration tumorale provient, soit de tumeurs paravertébrales comme les neuroblastomes chez l’enfant, soit de lésions osseuses comme dans la carcinomatose épidurale chez l’adulte. La dissémination par voie hématogène est plus rare (2, 9, 11).
Le scanner après injection de contraste et le myéloscanner jouent encore un rôle dans l’exploration des patients suspects d’envahissement épidural. Toutefois, l’IRM après injection de gadolinium semble représenter actuellement la méthode de choix pour montrer le niveau, l’étendue et le degré de la compression médullaire associée.
Diagnostic du cancer de la moelle et imagerie médicale:
Radiographies standards :
Leur intérêt est très limité pour le diagnostic des tumeurs de la moelle et des processus expansifs intrarachidiens
Scanner :
Utile pour l’étude de l’os et des modifications qui s’y rattachent, sa contribution dans le diagnostic des processus expansifs intracanalaires est réduite
IRM :
Il constitue l’examen de première intention devant toute suspicion clinique de myélopathie d’installation aiguë, subaiguë ou chronique chez l’adulte ou l’enfant qui fait suspecter une tumeur de la moelle epiniere