Sélénium
Cet oligoélement est reconnu essentiel depuis que les effets pathologiques d’une alimentation carencée en sélénium ont été observés chez l’animal.
Chez l’homme, les premiers cas de carence ont été décrits sous le nom de maladie de Keshan, province chinoise ou sévissait à l’état endémique une cardiomyopathie congestive.
La supplémentation en sélénium de la ration alimentaire de ses habitants a permis la prévention de la maladie.
Le Sélénium active la glutathion-peroxydase, qui possède un effet antioxydant majeur et prévient l’altération de la membrane cellulaire ; cet effet est potentialisé en présence de vitamine E.
De nombreuses études mettent en évidence une corrélation négative entre taux sérique de sélénium et mortalité par cancers (de localisations différentes). D’autres études montrent que des apports élevés de sélénium et de vitamine E protègent du cancer.
Ils proviennent essentiellement des céréales, des graines, du poisson et de la viande ; fruits et légumes n’apportent que des quantités négligeables.
œufs : 0,184 ng/100 g carottes : 0,022 pg/100 g
bœuf : 0,340 ng/100 g pommes : 0,004 Mg/100 g
Besoins du Sélénium
Établis en 1980 par le « FOOD and NUTRITION BOARD » selon les âges : de 0 à 3 ans : 20 |ig/j 4 à 6 ans : 30 |ig/j adolescents et adultes.
En France la consommation moyenne est proche des apports recommandés (60-75 fig/j).
Le Sélénium dans l’organisme
Le 1/3 du sélénium total se trouve localisé au niveau des muscles.
Excrétion du Sélénium
L’élimination est urinaire à 60 % et fécale à 30 %.
Vidéo : Sélénium
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