Sélectionner les examens complémentaires à demander
Le bilan métabolique est quasi systématique : glycémie, cholestérol, triglycérides.
– Le bilan hormonal doit comprendre
-Lie dosage de Sa prolactine piasmatique est systématique.
le dosage de ia testostérone est demandé si un hypogonadisme est suspecté ; si le taux est bas, un dosage de LH sera alors demandé pour différencier une atteinte gonadique primitive et une atteinte centrale
– les dosages des hormones thyroïdiennes ne sont indiqués que si une dysthyroïdie est cliniquement suspectée.
L’exploration vasculaire
– écho-doppier pénien complété par un test à la prostaglandlne Elf qui est un vasodilatateur. Ce test mesure les vitesses de pressions systolique et diastolique. Le résultat normal est une érection rigide et durable, ce qui élimine un problème vasculaire.
– l’artériographie et ia cavernographie ne sont indiquées que si une anomalie vasculaire curable est présente.
Justifier les indications thérapeutiques d’une impuissance selon son mécanisme
Une impuissance psychogène nécessite une remise en confiance du patient et une prise en charge psychologique.
Dans les causes médicamenteuses, le médicament en cause doit être remplacé quand c’est possible.
Une cause endocrinienne doit recevoir le traitement adapté.
Le traitement de l’impuissance de cause vasculaire va de l’utilisation des vasodiiatateurs au recours à la chirurgie vasculaire selon ie degré et la topographie de la sténose.
L’utilisation des inhibiteurs de Sa phosphodlestérase type 5 (type citrate de sildénafil ou Viagra) a totalement bouleversé le traitement de l’impuissance. Ces médicaments agissent en empêchant cette enzyme de désactiver la GMP cyclique; ils assurent ainsi la relaxation des fibres musculaires lisses du corps caverneux et l’installation de l’érection.
Ces produits sont administrés par voie orale environ une heure avant le début de l’activité sexuelle.
Il sont formellement contre indiqués chez les sujets traités par dérivés nitrés vu le risque important d’hypotension artérielle et de syncope. Des cas de mort subite chez des patients sous dérivés nitrés ont été décrits.
Ils sont efficaces dans la plupart des cas d’impuissance organique (sauf en cas de sténose artérielle sévère). Dans les impuissances psychogènes, ils ne doivent pas se substituer à la prise en charge psychologique au risque de déstabiliser le patient.