Rééducation et réadaption fonctionnelle
Si l’ablation de l’appendice ne nécessite aucune rééducation particulière, nombreuses sont en revanche les interventions qui doivent être suivies d’une réadaptation fonctionnelle ou d’une rééducation.la chirurgie cardiaque demande souvent une réadaptation fonctionnelle progressive, destinée à stimuler l’activité cardiaque, pour «muscler le cœur», en quelque sorte, lorsque l’état de celui-ci le permet l’exercice est en effet bon pour le cœur. Un patient qui vient de pontage coronarien doit se remettre progressivement à faire de l’exercice, de manière à oxygéner son cœur et à en accroître les capacités fonctionnelles. Cela peut être simplement la marche à pied ou sur tapis roulant, la bicyclette, statique d’abord, puis le cyclotourisme. Les sports violents sont bien sûr contre-indiqués.
La chirurgie orthopédique est presque toujours suivie d’une kinésithérapie ou d’une j physiothérapie adaptée. La chirurgie a en effet coupé des muscles, en a replacé d’autres. Ces muscles, ainsi que les os ou les articulations remaniés par le chirurgien, sont douloureux et ankylosés. Le séjour au lit fait “fondre» les masses musculaires. La kinésithérapie vise à rendre aux membres leur mobilité et aux muscles leur tonus. Il s’agit d’une kinésithérapie soit passive — c’est le kinésithérapeute qui mobilise progressivement le membre, pour éviter les contractures persistantes et allonger les muscles —soit active : on fait faire au patient des mouvement destinés à remuscler le membre ou la partie de
membre à rééduquer.
Ici encore, le traitement de la douleur (pailes relaxants musculaires et les analgésiques) permet une rééducation précoce. La kinésithérapie en piscine permet de mobiliser les membres en diminuant l’influence de la gravité, en particulier chez le sujet âgé et chez les polytraumatisés. Un autre élément influe beau-
coup sur la rééducation : le poids du patient