Qu’est ce qui nuit à une fonction cérébrale optimale?
L’ALIMENTATION
Les graisses trans et graisses saturées
Il faut éviter au maximum les graisses trans et les graisses saturées qui peuvent être toxiques pour notre cerveau. Ces graisses que l’on trouve dans la margarine, les gâteaux industriels, les aliments frits et le beurre, non seulement favorisent l’inflammation, mais ils empêchent également les bonnes graisses, tels que les oméga 3, d’entrer dans les cellules cérébrales. Les cellules cérébrales vont ainsi avoir plus de difficultés à traiter rapidement l’information et le vieillissement cérébral va s’accélérer.
Les édulcorants artificiels
L’aspartam et les autres édulcorants peuvent être toxiques pour le cerveau, car ils contiennent des toxines qui peuvent traverser la barrière hémato-méningée et stimuler en excès les cellules cérébrales, entravant la production physiologique de neurotransmetteurs et facilitant l’action des radicaux libres. Sur certaines personnes sensibles, cela pourrait même aller jusqu’à provoquer des céphalées, des troubles de l’humeur, voire même le développement de tumeurs cérébrales.
Les sucres rapides
Les personnes qui consomment trop de sucres rapides (barres chocola-tées, soda, glaces et gâteaux) vont avoir des taux de sucre sanguin trop élevés, ce qui augmente le risque de maladies neurologiques, telles que la maladie de Parkinson.
LE MODE DE VIE
Certains médicaments
Certains pansements gastriques contiennent de l’aluminium, un métal lourd, qui pourrait promouvoir l’inflammation et augmenter le risque de survenue d’une maladie d’Alzheimer. D’autres médicaments ont pour effet secondaire de diminuer le taux d’anti-oxydants cérébraux que sont le glutathion et le Coenzyme Q10, diminuant ainsi la protection céré-brale.
Le manque de sommeil
De plus en plus de gens sont régulièrement en dette de sommeil, n’ayant pas leurs 7 à 8 heures de sommeil. Or le fait de ne pas dormir, ne serait- ce qu’une nuit, a des effets sur la fonction cognitive, avec une moindre acuité de réponse aux tests mentaux. Il peut en résulter des lésions sur l’hippocampe, le centre cérébral de la mémoire.
Le téléphone portable
L’exposition à outrance aux ondes électromagnétiques émises par ces té-léphones pourraient selon certains chercheurs, être à l’origine de lésions de l’ADN cérébral, voire même du développement de tumeurs cérébrales et/ou d’une dégénérescence cérébrale, d’où l’importance de ne pas en abuser et de minimiser le contact du téléphone avec la tête.
Le manque d’exercice
L’exercice physique augmente le débit sanguin vers le cerveau, ce qui nous rend plus vif et alerte. Des médecins canadiens ayant étudié le mode de vie de 4600 personnes de plus de 65 ans se sont rendus compte que ceux qui ont ensuite développé une maladie d’Alzhei¬mer pratiquaient peu ou pas d’exercice. À l’inverse, l’exercice physi¬que régulier semblait diminuer de 30 % le risque d’apparition d’un Alzheimer.
Le tabac
Il produit énormément de radicaux libres, entraînant ainsi une inflam-mation cérébrale chronique et diminuant les taux d’anti-oxydants protec-teurs du cerveau comme le glutathion ou la vitamine E.
LES ANTÉCÉDENTS MÉDICAUX
L’obésité
Selon l’étude de Framingham portant sur le mode de vie de milliers de patients, les hommes obèses avaient une diminution de 23 % des bon¬nes réponses aux tests mentaux, par rapport aux hommes non-obèses. L’obésité semble ainsi favoriser le risque de développer une maladie de Parkinson ou un Alzheimer, ou de voir survenir un accident vasculaire cérébral. En effet, l’obésité augmente le risque de diabète, de problème cardiaque et d’hypertension artérielle, toutes ces pathologies augmentant le risque de maladie mentale.
Le diabète
Les diabétiques et pré-diabétiques ont des tests de mémoire avec des scores inférieurs par rapport aux non-diabétiques. En effet, les taux éle-vés de sucre réagissent avec certaines protéines spécifiques du cerveau, en formant des produits terminaux de glycation avancée, à l’origine d’une « caramélisation » des tissus cérébraux et d’un stress oxydatif.
La dépression
On retrouve des taux élevés d’homocystéine dans le sang des personnes dépressives. Or, l’homocystéine favorise l’inflammation des parois des vaisseaux sanguins et est associée à un fort risque de démence, d’Alzhei-mer, et de maladies cardio-vasculaires.
Les traumatismes crâniens, les maladies coronariennes, l’hypertension artérielle
Sont aussi des facteurs de risque de maladies neurologiques.