Quels sont les symptômes du sida (syndrome immunodéficitaire acquis)
L’épidémie progresse vite sur toute la planète. En France, cinq mille nouveaux cas par an. Les femmes sont de plus en plus atteintes. En 1990, on comptait une femme pour cinq hommes. En 2001, une femme pour trois hommes environ.
Après la contamination, c’est la primo-infection : des symptômes de type « grippal » apparaissent trois à quatre semaines après une incubation silencieuse : petite fièvre, ganglions du cou, éruption fugace, douleurs musculaires, petite diarrhée. Tous ces signes disparaissent en quelques semaines.
Pendant plusieurs mois ou plusieurs années, aucun symptôme n’est à signaler. Le sujet est séropositif, contagieux, mais il l’ignore s’il n’a pas fait la prise de sang pour un test de dépistage.
C’est donc après un délai variable que des symptômes se manifestent en relation avec la baisse de l’immunité :
- infections mycosiques diverses : muguet buccal, mycose anale ou génitale ;
- diarrhée prolongée ou récidivante ;
- fièvre avec courbatures, sueurs sans raison évidente ;
- éruption sur le corps avec des démangeaisons ;
- gros ganglions dans le cou, aux plis de l’aine ou sous les aisselles ;
- perte de poids inexpliquée ;
- fatigue permanente ;
- toux chronique ;
- maux de tête sans cause médicale.
Tous ces symptômes ne sont pas caractéristiques de la maladie, mais ils doivent être signalés au médecin pour qu’il entame les recherches : l’examen de sang montre une baisse des globules blancs lymphocytes T CD4, en dessous de 350/mm3.
La remontée du taux de CD4 est une preuve que le traitement est efficace.
Dans certains cas, le sida se révèle par des complications plus graves de la maladie : la tuberculose pulmonaire, des infections parasitaires (toxoplasmose grave), certains cancers, etc.