Quelles sont les différentes façon d'attraper l'hépatite C ?
Comme toutes les maladies inapparentes, l’hépatite C est découverte tardivement, souvent de façon fortuite. Le virus détruit en silence les cellules du foie, entraînant après plusieurs années des lésions plus graves (parfois cirrhose, parfois cancer).
La personne atteinte ne sait même pas que le virus est en elle et qu’elle est contagieuse.
La transmission de la maladie se fait par le sang ou par des objets et instruments souillés de sang.
Les transfusions de sang sont sévèrement contrôlées depuis quelques années.
Citons quelques autres façons d’attraper une hépatite C :
– le partage de seringue pour des drogués par voie veineuse ;
– le partage de la « paille » pour « sniffer » les drogues inhalées ;
– les soins médicaux et dentaires ;
– le tatouage, le piercing ;
– les objets de toilette : rasoir, brosse à dents, coupe-ongles, etc.
Les relations sexuelles ne sont pas contaminantes, sauf en période de règles ou en cas de plaie des voies génitales masculines ou féminines.
L’acupuncture et la mésothérapie ne présentent aucun danger, grâce à l’utilisation d’aiguilles à usage unique.
On peut vivre normalement aux côtés d’une personne ayant une hépatite C : on ne court aucun risque, ni en s’embrassant, ni en se serrant la main, ni en buvant dans le même verre.
Environ 20 % des hépatites C guérissent. 80 % deviennent des hépatites chroniques avec possibilité d’évolution vers la cirrhose ou le cancer du foie.
Qui doit subir un dépistage ?
C’est une simple prise de sang qui peut être prescrite par un médecin en ville ou dans un centre de dépistage anonyme et gratuit (les adresses sont communiquées en téléphonant à hépatites info service au 08 00 84 58 00).
Le dépistage s’adresse à tous ceux qui ont utilisé, même une fois dans leur vie, une drogue par voie veineuse ou nasale, tous ceux qui ont subi un piercing ou un tatouage, tous ceux qui ont été transfusés avec des produits à base de sang, tous ceux qui ont été opérés avant 1992, tous ceux qui ont reçu des soins dans des pays étrangers.
Il n’y a pas de vaccin contre l’hépatite C.
En cas de contamination, un traitement existe. Selon l’évolutivité de la maladie et la multiplication du virus, le médecin décide de prescrire ce traitement qui est assez efficace. Dans ces cas, il est indispensable d’arrêter alcool et drogues pour éviter les complications.