Quelles crèmes utiliser contre l'acné ?
Les dérivés de la vitamine A
Ces produits préviennent la formation des kystes sous la peau et favorisent l’élimination des kystes ouverts :
– la trétinoïne (Effederm®, Locacid®). Elle peut être associée à l’érythromycine (Antibio Aberel®) ;
– l’Adapalène (Différine®) semble mieux supportée ;
– l’isotrétinoïne (gel Roaccutane®) peut agir seule ou combinée à l’érythromycine (Antibiotrex®).
Tous les dérivés de la vitamine A peuvent donner des effets secondaires, surtout en cas de peaux claires ou fragiles : rougeurs, cuisson, croûtes, et même poussées d’acné peuvent survenir avec ce type de traitement.
Dans ce cas, il faut espacer les applications au début (par exemple un soir sur deux ou deux soirs sur trois), puis augmenter la fréquence des traitements progressivement.
Une crème hydratante doit être appliquée tous les matins. Surtout ne pas abandonner : les effets désagréables vont diminuer avec le temps.
Le peroxyde de benzoyle
C’est un anti-inflammatoire local qui empêche en plus la prolifération des microbes (Propionibactereum acnés). Il ne doit pas être associé à la trétinoïne, ni à l’érythromycine.
Chaque crème doit être appliquée avec une fréquence et à des doses progressives.
Par exemple : Cutacnyl®, Eclaran®, Panoxyl®, Pannogel®, Effacné®.
Une irritation de la peau avec rougeurs peut survenir les premiers jours du traitement.
Signalons que ces produits décolorent les vêtements et les draps.
Les antibiotiques locaux
C’est surtout l’érythromycine qui est utilisée car elle a une bonne action pour tuer les germes de la peau et elle a aussi une petite action antiinflammatoire (en cas d’acnés très inflammatoires avec pustules). Citons l’Érythrogel®, l’Eryfluid®, l’Érythromycine Bailleul®, la Stimycine®. Comme les autres traitements, ces produits peuvent assécher et irriter la peau de façon transitoire.