Prévention et lutte contre les cancers par l’alimentation: LES FRUITS ET LÉGUMES JAUNES
Il s’agit de fruits et légumes contenant beaucoup de carotène, de lycopène, de lutéine, de zéaxanthine et de vitamines A et C : les carottes, les haricots, les poivrons, les pois chiches, le potiron, les potimarrons, les tomates, les abricots, les avocats, les bananes, les melons, les pample-mousses, les kiwis, les citrons, les oranges, les mangues, les papayes et les ananas.
Cette catégorie de fruits et légumes contient beaucoup d’anti-oxydants, réalisant la première ligne de défense de l’organisme contre les radicaux libres issus de la pollution de l’air, de la fumée de tabac, de l’exposition à toutes sortes de polluants chimiques et aux ultra-violets.
Les caroténoïdes sont tous liposolubles et ont une affinité pour les cellules membranaires, protégeant les cellules et leurs organites, améliorant la communication inter-cellulaire. Ils sont essentiels pour prévenir l’oxydation des lipoprotéines, facteur majeur d’athérosclérose. Les carotènes ont une action anti-inflammatoire, favorisant l’immunité, et une action anticancéreuse. Une étude australienne a montré que lorsqu’on augmente la consommation de bêta-carotène, on améliore le taux de survie de femmes suivies durant six ans pour un cancer du sein.
Ainsi, il n’y aurait eu qu’un seul décès dans le groupe bien supplémenté en bêta-carotène, tandis qu’il y aurait eu 8 décès dans le groupe n’en consommant que moyennement et 12 décès dans le groupe n’en consommant peu ou pas. Le bêta-carotène permettrait de réduire les chances de récidive et de prévenir l’apparition de nouveaux cancers, en rendant les cellules immunitaires anti-cancer NK plus efficaces.
De même, on retrouve que les hommes et les femmes qui prennent beau-coup de caroténoïdes (de lycopène, de lutéine et de béta-cryptoxanthine) ont significativement moins de risque de développer un cancer du pou-mon que ceux qui en consomment peu, sur une étude de plus de 27 000 hommes finlandais fumeurs.
Les oranges, citrons, mandarines et pamplemousses ont également une action anti-inflammatoire grâce aux flavonoïdes qu’ils contiennent, entraînant l’apoptose des cellules cancéreuses et freinant la croissance des tissus tumoraux.