Prenez conscience du fonctionnement global de votre être
La notion de dieta
Motivation, conscience de tous les instants, modification du rapport à l’aliment, amènent bien souvent à modifier d’autres facteurs dans sa vie. Avoir une alimentation moins stressante, plus dynamisante (et non pas excitante), être plus à écoute de soi-même, c’est commencer à se centrer, à devenir plus stable, à harmoniser son intériorité et ainsi être mieux avec les autres. C’est aussi améliorer son sommeil, l’hygiène de son corps, c’est commencer à appliquer les principes de a diététique, la dieta ou la bonne manière de vivre, comme elle a été définie Dar Hippocrate et Ambroise Paré.
Connaître les régulations centrales de l’obésité
Elles rejoignent les règles de la dieta.
Si les notions d’équilibre étaient dictées par le bon sens et l’observation, les etudes du fonctionnement de notre cerveau les mettent aujourd’hui au premier Dian dans le traitement des surcharges pondérales, et dans la prévention de
obésité.
En effet, l’étude de la neurophysiologie nous a fait comprendre l’importance des régulations du cerveau dans le maintien de l’équilibre (encore appelé homéo- stasie) de notre organisme. L’équilibre pondéral est fonction de la balance, fine et harmonieuse, des différents centres cérébraux, en particulier le cortex, le système limbique et l’hypothalamus.
On remarque par exemple que le pincement de la queue d’un rat provoque a prise alimentaire d’aliments agréables. Cette situation se rapproche du comportement de l’homme qui se console de sa journée de travail par un repas plus plaisant, le soir. Le stress ou la fatigue du travail entraînent, comme pour le rat, une consommation de sucreries par la mise en jeu du système de gratification contrôlé par le système limbique. L’apport excessif de sucres et de sucreries qui en résulte déstabilise la ration, entraîne une hyperglycémie sanguine, puis un hyperinsulinisme réactionnel à l’origine d’une hypoglycémie. Celle-ci est à l’origine d’une augmentation de la production et de la sécrétion du cortisol, qui augmente le tissu gras et aggrave les perturbations vis-à-vis de l’insuline. Il s’installe un véritable cercle vicieux, qui entretient et aggrave l’obésité.
Tout abus de sucre aggrave l’obésité et augmente l’appétence aux produits sucrés : le sucre appelle le sucre. Si la ration est très déstabilisée, la dénutrition protéique entraîne une fonte de la masse musculaire et une augmentation de la masse grasse par la baisse du métabolisme basai, lié à la baisse de la masse musculaire. Tout concourt à l’augmentation du poids.
Ainsi, si l’hérédité joue un rôle de terrain non négligeable dans la survenue d’une obésité, les modifications récentes et majeures de nos modes de vie sont à l’origine d’une modification profonde de l’équilibre de ce système. C’est essentiellement ce qui conduit à l’augmentation de l’incidence de l’obésité dans les populations industrialisées, avec développement d’obésités monstrueuses. Il n’est pas rare, actuellement, de voir des enfants « bibendum » dans les rues et sur les plages.
Agir en harmonisant l’être dans sa globalité
Cette nécessité d’une harmonisation neuro-psycho-hormono-sensorielle (on vérifie une fois de plus que l’homme est heureusement un être global) nous renvoie à notre propre responsabilité dans le développement de l’obésité (repas pris à la va-vite, déstructurés, abus de produits sucrés, mauvaise gestion du stress). Alors que la tendance actuelle serait d’incriminer à tout prix une influence génétique prédominante. Même si l’on a conscience des anomalies de notre comportement, on continue à rechercher la pilule miracle plutôt que de changer. Le «ce n’est pas ma faute, c’est génétique » induit, à coup sûr, un immobilisme. De toute façon, les découvertes génétiques actuelles, concernant la leptine, vont être très difficiles à utiliser puisque l’on retrouve sensiblement les mêmes anomalies chez l’obèse et le non-obèse.
Pour faire un parallèle, on peut rappeler que dans les années 1980, on prédisait une nourriture du troisième millénaire à base de pilules, nous en sommes bien loin puisque nous redécouvrons l’agriculture biologique et l’importance de l’homme intégré dans son monde.
Le régime de demain
Le traitement de l’obésité de demain sera plus global et nécessitera de faire une révolution intérieure, un chemin à la recherche de la connaissance de soi.
La stratégie intégrera une action globale au niveau de tous les déséquilibres, de manière à réharmoniser le fonctionnement de l’ensemble, et à développer ce que nous sommes, l’être intérieur, avant de «s’attaquer aux kilos ». Dans l’avenir, cette action va s’affiner au fur et à mesure des découvertes de notre fonctionnement.
Prenez du temps pour vous
Le paradoxe des régimes
On veut s’occuper de soi mais on ne s’en donne ni le temps ni les moyens. Très souvent, ceux qui ont un problème de poids s’occupent d’abord des autres avant de s’occuper d’eux-mêmes.
Habitués à écouter et à conseiller autrui, sans exprimer leurs émotions, leurs préoccupations ou leurs désirs, iis n’existent pas, et ne savent pas s’intéresser à leur propre personne.
Les courses se font en fonction des besoins de toute la famille en oubliant les aliments de base essentiels à leur régime. C’est une véritable rééducation à effectuer : pour les courses prenez d’abord ce qui est nécessaire pour votre régime et si besoin aidez-vous d’une liste pour la semaine.
Ce comportement les fait courir après un médicament miracle, qui ne demandera qu’une seconde pour être avalé. Pas besoin d’effort, ni de temps.
Déculpabilisez
Si vous devez vous consacrer un peu de temps, ce n’est pas du temps perdu, bien au contraire. Être mieux dans sa peau, plutôt qu’être une mère de famille grognon, ou une femme qui travaille excédée par son mal-être, c’est apporter plus de mieux-être à toute la famille. Quel enfant, quel mari ou ami ne souhaiterait pas de voir une maman, une épouse, une amie bien dans sa peau? Un temps qui n’est pas volé aux autres. Faites vôtre cette maxime: mieux avec soi-même, forcément mieux avec les autres. «Soigne ton corps, pour que ton âme s’y plaise», disait saint François de Sales.
Prenez conscience de vos mauvaises habitudes
Changer en reconnaissant ses points faibles
Au cours du régime, on calque l’alimentation sur les consignes données. Mais dès l’arrêt de celui-ci, les mauvaises habitudes alimentaires reviennent, et c’est, à coup sûr, la reprise de poids. Il est donc essentiel et indispensable de faire le point sur les défauts de son alimentation, avant d’entreprendre le régime, pour ne pas répéter ses erreurs, par la suite. Connaître ses points faibles et le moyen d’y remé- dier facilite la correction de son alimentation. L’acquisition des règles hygiéno-diététiques devient facile, puisque l’on suit des règles dont on a compris la finalité.
Ceux qui ont du mal à se remettre en cause, malgré la conviction d’un changement profond dans leurs mauvaises habitudes, recherchent alors un régime miracle, le dernier régime à la mode, les pilules X.
Tenir un carnet alimentaire
Sur une quinzaine de jours, notez tout ce que vous mangez, sans rien omettre, ni oublier. Pour plus de clarté, prenez une page par jour, notez les heures des repas, leur composition, indiquez les circonstances inhabituelles (invitations, anniversaires, voyages.). Notez tout, même les écarts, ils sont compréhensibles. Notez les fringales, les coups de barre. N’ayez pas honte, le médecin ne juge pas, il est là pour aider et le carnet lui permet d’affiner cette aide, Le carnet nous confronte à notre manque de volonté et à nos erreurs flagrantes. Écrit noir sur blanc, notre mode de vie, trépidante et active qui nous empêche de manger correctement à midi, et qui nous fait nous consoler dans la nourriture, le soir.
Cette démarche, bien souvent, permet la prise de conscience des erreurs. On ne se cherche pas de fausses excuses, on accepte ce que l’on est. Et l’on ne peut qu’évoluer. Il est beaucoup plus facile d’accuser les hormones, plutôt que de mettre en cause son alimentation. Si vous ne pouvez pas le faire, ce n’est pas un échec. Vous avez certainement du mal à vous consacrer du temps et de l’attention. Parlez- en simplement. On évalue aussi le comportement alimentaire et ainsi on augmente les chances de stabilisation. Dans certains cas, le carnet peut être fait avec une double entrée, d’un côté ce que l’on mange, et de l’autre côté, les émotions ou malaise, ennui, agressivité, anxiété, angoisse, de manière à associer les apports alimentaires avec l’état intérieur.
Par la suite, continuez votre carnet alimentaire au cours du régime. Souvent, les périodes d’amaigrissement concordent avec une bonne tenue du journal de bord, et le relâchement du régime, à l’arrêt de celui-ci. Sachez que si l’on a mauvaise mémoire des petits écarts, le carnet nous les rappellent. Souvent, l’écart sera évité, parce qu’il faudra l’écrire ensuite sur le carnet. On induit ainsi un rétrocontrôle par rapport à la prise alimentaire.
Faites un régime personnalisé
Il faut modifier son alimentation à partir de ce que l’on est et de ses préférences, sinon il y a une perte de repères et on crée un stress alimentaire. Ne faites pas de rapport de force avec vous-même. En vous imposant un trop grand changement alimentaire, vous abandonnerez vite le régime.
Partez de vos erreurs et modifiez vos habitudes progressivement, en pleine conscience des améliorations à apporter à votre alimentation. Le régime sera moins dur à suivre et plus efficace à terme.
Mangez lentement
Mastiquez, ne soyez pas un mangeur sans cerveau.
Une mastication suffisante est essentielle. Regardez autour de vous: les personnes fortes ne mangent pas plus, mais mangent très vite. Les personnes minces ne mangent pas moins, mais plus lentement. Faites la comparaison; mangez un sandwich en marchant dans la rue en parlant en même temps, vous aurez rapidement faim par la suite. Le même sandwich pris assis dans le calme et bien mastiqué vous calera jusqu’au repas suivant.
La mastication agit à plusieurs niveaux:
— Elle facilite la digestion : les aliments sont broyés au niveau de la bouche et enrobés d’amylase. Cette prédigestion facilite le travail de l’estomac et évite les lourdeurs.
— La mastication lente agit au niveau de l’hypothalamus et des aires de la satiété et de la faim. Quand on mange lentement, on est plus vite rassasié, on a moins besoin de se bourrer, et on a moins vite faim avant le repas suivant, moins envie de grignoter. Faites l’essai de manger les yeux fermés, vous serez «rempli » de l’aliment.
— Elle augmente la dépense énergétique.
— Elle apporte une satisfaction et une plénitude alimentaires.
Manger vite, c’est entretenir un circuit court de satisfaction. On a faim, on mange vite, on ne se rend pas compte de ce que l’on mange. Nos sens n’ayant pas été stimulés suffisamment, ils vont redemander plus rapidement de manger une nouvelle fois, car il n’y a pas eu satisfaction globale.
Respectez la chrononutrition
La chrononutrition est la répartition des repas en fonction de l’activité de journée.
Notre activité, et donc notre besoin énergétique, décroît au cours de la journ Si on veut respecter la nature, il convient de consommer les aliments dans l’or de la dépense énergétique. Faites donc un petit déjeuner de roi, un déjeuner prince, un dîner de pauvre, selon la maxime du Docteur Kousmine.
Un bon petit déjeuner, c’est la forme pour la journée, l’assurance de ne avoir de fringales, ainsi que celle d’un meilleur amaigrissement. Si vous sautez repas du matin, l’organisme, à jeun depuis la veille, aura tendance à stocker le repas suivant. Prenez donc un petit déjeuner copieux (25 à 30 % de la ration cô rique de la journée) pour éviter les fringales de 11 heures et de 16 heures, t souvent responsables de grignotages à base de produits sucrés, source d’échec régime et donc d’abandon.
Il sera obligatoirement composé:
— d’un sucre lent (le pain, les céréales ou les biscottes), d’un peu de beurre et/ou de confiture,
— d’une ou plusieurs protéines, essentielles pour ralentir l’absorption autres aliments et éviter les fringales de la journée (fromage blanc, yaourt, fromage, fromage allégé, et/ou œuf ou jambon ou volaille ou viande blanche),
— selon les goûts, d’une boisson, thé ou café sans sucre, ou tisane ou Rio L’emploi d’édulcorant ne se fera qu’en petite quantité, pour ne pas garder l’h tude du goût sucré,
— on peut le compléter par un jus de fruit frais, un fruit ou une compote non sucrée.
perdre de poids est un programme.
respectez tout le programme du régime:
la phase d’amaigrissement, qui nécessite le suivi d’un régime,
— la phase de stabilisation, ou l’on réintroduit progressivement les aliments qui ont été supprimés,
— la phase de maintien du poids nouvellement acquis. elle nécessite le suivi des règles d’équilibre alimentaire.
Vidéo : Prenez conscience du fonctionnement global de votre être
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : Prenez conscience du fonctionnement global de votre être
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