Prendre soin de soi : La chirurgie esthétique
Solution miracle pour certaines, mirage ou futilité pour d’autres (de plus en plus rares), la chirurgie esthétique pratiquée avec raison permet aux femmes d’améliorer leur apparence physique et leur bien-être.
Les seins
Pour l’homme comme pour la femme, les seins sont symbole de féminité. Il est donc naturel de vouloir avoir ou conserver une poitrine élégante. Vers l’âge de 40-50 ans, beaucoup de femmes posent un regard peu complaisant sur leur silhouette. Elles prêtent alors une attention particulière à leur poitrine. C’est l’âge où celles qui ont souffert toute leur vie d’avoir une poitrine qu’elles jugeaient trop petite se décident à recourir à une intervention chirurgicale afin d’augmenter le volume de leurs seins. Celles qui, au contraire, ont longtemps supporté d’avoir une grosse poitrine vont elles aussi « sauter le pas » et consulter un chirurgien. Beaucoup de femmes, enfin, souhaitent redonner à leurs seins leur galbe d’an tan, ne plus avoir une poitrine qui tombe et/ou qui semble comme vidée.
Augmenter le volume des seins. Certaines femmes ont toujours eu de petits seins ; d’autres les ont vus fondre au fil du temps et des grossesses, passant, par exemple, d’un 85 C à un 80 B. Dans ce dernier cas, le sein peut être fatigué et tombant, mais ce n’est pas systématique.
L’intervention consiste à mettre en place une prothèse en silicone solide remplie de sérum physiologique ou d’hydrogel, qui donne une consistance très agréable. Ces prothèses sont introduites par une ouverture périmamelonnaire. La cicatrice est quasiment invisible, dans la plupart des cas. Les prothèses peuvent se percer, mais le liquide répandu dans l’organisme (sérum ou hydrogel) ne nuit en rien à la santé.
L’intervention se fait sous anesthésie générale et demande une à deux journées d’hospitalisation. Vous devrez ensuite être prudente dans vos gestes durant huit semaines environ, avant de recommencer à vivre comme avant.
Certaines femmes ont une poitrine trop volumineuse. Les médecins parlent d’hypertrophie mammaire. Souvent, ces seins trop lourds ont tendance à tomber et à provoquer des douleurs dans le dos.
<>Au cours de l’intervention, le chirurgien retire une partie de la peau, de la glande et du tissu graisseux. Il remodèle ensuite le sein et replace l’aréole.
<>Cette intervention, menée sous anesthésie générale, nécessite deux jours d’hospitalisation. Le chirurgien retire les fils deux semaines après ; le résultat définitif, en ce qui concerne la forme du sein, est obtenu au bout de trois mois environ.
<>Les cicatrices sont inévitables ; selon la méthode du chirurgien, l’importance du volume à retirer et le degré d’affaissement (ptôse), elles ont la forme d’une ancre marine ou d’un L. Souvent rouges au début, elles blanchissent rapidement pour ne plus former, après plusieurs mois, qu’un mince filet nacré sur la peau. <>Remonter une poitrine fatiguée. <>régimes ont souvent raison des
<>poitrines les plus toniques ! Avec les années, la peau perd en élasticité et le sein peut s’affaisser. Votre chirurgien pourra vous proposer de remonter et de remode <>ler votre poitrine, au prix de quelques cicatrices, généralement en forme d’ancre. C’est à vous de prendre la décision, en connaissance de cause : garder une poitrine tombante sans cicatrices ou arborer une belle poitrine avec cicatrices…
<>Cette intervention, qui se fait sous anesthésie générale, demande en moyenne un à deux jours d’hospitalisation. Le chirurgien retire la peau en excès sans toucher à la glande, sauf en cas d’hypertrophie associée à la ptôse (chute du sein), replace l’aréole et remodèle le sein. <>Reconstruire un sein après ablation. <>De plus en plus rare, l’ablation du sein à la suite d’un cancer constitue un traumatisme pour la femme qui souhaite, dans les années qui suivent, retrouver sa poitrine. Plusieurs opérations sont souvent nécessaires pour obtenir le résultat définitif. Le chirurgien doit recréer le volume et refaire mamelon et aréole.
<>Le corps
<><>Cette technique consiste à aspirer les surcharges graisseuses localisées, rebelles aux régimes et au sport. Le chirurgien introduit des microcanules reliées à un aspirateur dans de minuscules incisions. Il prélève ainsi les surcharges qui pouvaient rendre la silhouette disgracieuse.
<>Cette opération se fait sous anesthésie locale ou générale. Elle est idéale pour venir à bout de la fameuse « culotte de cheval », des coussinets sur les hanches et le ventre, des genoux empâtés, des chevilles épaisses, des mollets trop forts, des amas graisseux alourdissant l’intérieur des cuisses.
<>Mais attention ! la peau doit avoir gardé une certaine élasticité ; en effet, après l’intervention, la peau est toujours un peu plus molle qu’avant ; si votre peau est un peu flétrie, la liposuccion ne donnera pas les résultats escomptés, à moins que vous n’ayez recours, parallèlement, à la résection cutanée afin de retirer la peau en excès.
<><>Cette intervention consiste à retirer la peau en excès, relâchée à la suite d’une perte d’élasticité engendrée par des grossesses, des régimes amincissants à répétition… Cette technique est surtout utilisée pour retendre la peau d’un ventre fatigué (plastie abdominale). Elle peut également être employée pour éliminer l’excédent de peau existant sur les fesses, les cuisses ou les bras.
<>La résection cutanée laisse des cicatrices : au ras de la ligne supérieure du triangle pubien pour la plastie abdominale ; dans le sillon fessier quand la peau en excès est retirée au niveau des fesses ; à l’aine s’il s’agit des cuisses.
<>Le visage
<><>Il permet de restaurer l’ovale du visage, de retendre la peau du cou, de gommer les bajoues et le double menton, mais ne corrige pas les défauts des paupières et du front. Effectuée sous anesthésie locale ou générale, l’intervention requiert une hospitalisation de deux jours environ.
<>Les cicatrices, dissimulées à l’intérieur de l’oreille et derrière, se prolongent parfois dans les cheveux.
<>Les résultats sont visibles pendant dix ans environ. Ce type de lifting peut être renouvelé deux ou trois fois.
<><>Il corrige la patte d’oie, redresse les sourcils tombants, remonte le coin interne de l’œil, ouvre le regard. Il peut être pratiqué sur une femme de 30-40 ans présentant
des pattes d’oie très marquées. Les cicatrices, cachées dans les cheveux, sont invisibles. Cette intervention s’effectue généralement sous anesthésie locale, parfois sous anesthésie générale. Les résultats sont stables pendant cinq à dix ans.
Il permet de déplisser le front et d’effacer la « ride du lion » ; il peut être effectué en même temps que le lifting cervico-facial ; dans ce cas, le résultat est vraiment spectaculaire -sur les visages très fatigués. La cicatrice, horizontale, est placée dans les cheveux, voire au ras de la racine si le front est très haut.
L’intervention se fait sous anesthésie locale ou générale. Une hospitalisation de vingt-quatre heures est à prévoir.
Il est pratiqué chez les personnes qui ont un cou distendu, qu’il soit ou non envahi de graisse. Lorsqu’il y a un double menton, le chirurgien opère préalablement une lipoaspiration.
L’intervention, qui nécessite vingt-quatre heures d’hospitalisation, est généralement effectuée sous anesthésie locale.
La cicatrice est dissimulée derrière l’oreille.