Phosphore
Le phosphore constitue avec le calcium la trame minérale de l’os. Il est le substrat de liaisons phosphates riches en énergie.
L’absorption du phosphore est active, rapide et contrôlée. Avec la ration habituelle, 50 % du phosphore alimentaire est absorbé. La vitamine D augmente l’absorption ; la richesse du régime en calcium et l’ingestion d’hydroxyde d’alumine la diminuent.
Tous les aliments sont riches en phosphore ; le besoin est évalué à 800 mg/24 h, mais il s’agit d’une donnée sans portée pragmatique car il n’existe jamais de carence en phosphore. Le seul problème pratique est celui des formes d’apport susceptibles de modifier brutalement le bilan d’ions +.
Phosphore dans l’organisme
Le phosphore est toujours sous forme de phosphate. La teneur moyenne en phosphate est de 700 g dont 600 g pour le squelette sous forme de phosphate tricalcique, et 100 g dans la masse cellulaire, en particulier sous forme de phosphoprotéines, de phospholipides et d’acides nucléiques. La phosphorémie physiologique est comprise entre 30 et 44 mg/1, dont 10 % sous forme de phosphoprotéines.
Excrétion du Phosphore
Il n’existe pas d’excrétion fécale de phosphate endogène ; la perte locale, correspondant au phosphore alimentaire non absorbé, est de quelques centaines de mg et varie avec l’alimentation. L’élimination régulée est urinaire. La parathormone inhibe la réabsorption tubulaire (en cas d’hypcrparathyroïdie, il y a hyperphosphatémie) ; la thyrocalcitonine agit dans le même sens.
Les troubles de la phosphorémie ne sont pas d’origine nutritionnelle et ne sont guère curables par diétothérapie.
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